dimanche 26 septembre 2010

Courte lune de miel à la plage

Très courte, 24 heures chrono hors de nuestro querido apartamento en Santiago. Avec les déjà 8 mois de grossesse de Teresita, on pouvait guère attendre plus pour passer notre lune de miel hors de la capitale. On est parti tard le samedi, à cause de moi qui n'arrivais pas à me lever. Pas tant à cause du boulot, grâce au week-end férié très généreusement offert par le gouvernement pour le bicentenaire, c'est mon troisième week-end (de 3 jours!) de libre consécutif. Mais parce que mercredi, après ma longue journée de 12 heures, de 10 h à 22 h, je m'étais couché à quatre du mat' pour monter une commode achetée pour pouvoir ranger les affaires du bébé, qui bien que pas encore né, avec les cadeaux de la famille et des amis, avaient commencé à envahir NOTRE placard. Après la grasse mat' du samedi, c'est donc en fin d'après-midi, qu'on est arrivé sur le littoral central (à 2 heures de Santiago). Il est composé d'une suite de petites stations balnéaires, Cartagena, Las Cruces, El Tabo, Isla Negra, El Quisco et enfin Algarrobo, pour ne citer que les principales. On a choisi las Cruces, l'une des rares que nous ne connaissions pas. L'arrivée a été magique, petit hôtel sur un promontoire rocheux à l'une des extrémités de la plage, vue sur la mer de la fenêtre de notre chambre, première image, ces deux amis qui prennent l'apéro sur une petite table en bois à seulement quelques mètres du ressac.

Avant d'aller nous aussi prendre l'apéro, on part se promener un peu dans le village.

Avec ses maisons construites sur les pentes des cerros (collines), comme on les aime, comme à Valpo où bien d'autres endroits le long du littoral.

La terrasse où l'on a pris un verre avant le dîner était comme dans les films.


Un traditionnel pisco sour pour moi, coca-light pour ma femme enceinte. Avec le coucher du soleil, la plage s'est desertée.

Non non, la photo n'a pas été retouchée, c'est la combinaison du coucher du soleil et d'un lampadaire éclairant la plage. Un décors de rêve mais avec la tombée de la nuit, on a basculé dans l'envers du décors, une station balnéaire hors saison. Bien qu'on soit au printemps depuis le 21 septembre, la saison n'a pas encore commencé. Il y avait bien trois restaurants ouverts mais pas un seul client. On a donc mangé au restau de notre petite pension. C'était soirée karaoké mais on était seuls dans la salle avec le patron qui passait la musique et les images avec son super retroprojecteur. Pathétique. Avec le 18 septembre, le week-end précédent où les Santiaguinos sortent beaucoup de la capitale, j'avais peur qu'on me refile des restes du Bicentenaire, c'est toujours un peu ma crainte quand on est le seul client dans un restau, manger des trucs plus très frais, surtout quand c'est des produits de la mer. Après le dîner, vu qu'on chante tous les deux comme des casseroles et que de toute façon, on ne pouvait pas boire à cause du bébé, il ne nous restait plus qu'a aller nous coucher, tôt. Pas de télé, même pas une table pour jouer à un jeu de société. Vu qu'on s'est marié tôt le matin, nous n'avions pas eu de nuit de noces, seulement une sieste, on s'est donc rattrapés. Teresita, avec l'air de la mer, était plus belle que jamais. Mais on a eu du mal a trouvé le sommeil. Le pisco sour me pesait sur l'estomac, les connaisseurs auront pu remarquer sur la photo de l'apéro, l'abscence d'écume de blanc d'oeuf dans mon pisco, ce qui veut dire que bien que le serveur ait fait tous ses simagrés avec le shaker, ce n'était rien d'autre que du pisco sour déjà préparé en bouteille et non le vrai cocktail. Le show c'était pour épater le touriste, rien de plus, ah, les stations balnéaires hors saison... On s'est pas mal retourné dans le lit avant de trouver le sommeil. La vérité, c'est qu'on avait bien peur. On était pas retourné à la plage depuis Pichilemu le 27 février où l'on avait été réveillé par un terrible tremblement de terre suivi d'un raz-de-marée. Hors, on a dormi vraiment très près de la mer. On a tous les deux reconnu aujourd'hui avoir été bien préoccupé par la proximité de la mer pendant la nuit. Mais bon, au réveil, la vue vallait le coup.

On avait prévu de passer deux nuit sur place, mais après cette nuit agitée et la perspective de dîner de nouveaux seuls dans un restau, un dimanche soir, il ne risquait pas d'y avoir beaucoup plus d'ambiance que le samedi, on a préféré écourter notre séjour et rentrer dès aujourd'hui dimanche à Santiago. Un dernier petit tour par la joli plage de Las Cruces.

Et on a filé à Isla Negra, qui contrairement à ce qu'indique son nom n'est pas une île mais une plage, célèbre pour la maison qu'y possédait le poète chilien Pablo Neruda. Les touristes y affluent toute l'année, on espérait y trouver un peu plus d'animation pour le déjeuner avant de rentrer à Santiago. Après un court voyage comme je les aime dans un minibus avec la cumbia à fond arpentant la route de la côte, on a donc pu imiter les touristes en se prennant ensemble en photo, l'appareil photo au bout du bras.

Ou avec le retardateur, comme ici, devant la tombe du célèbre poète.


Et on a pu mangé dans un restau où nous n'étions plus les seuls clients. Et on n'est rentré chez nous, 24 heures chrono après en être partis. On reviendra en saison et en famille avec le bébé!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Hey hey hey, le tremblement de terre le 27 février, je m'en souviens bien car là où je suis on a eu une alerte tsunami !!! Et oui, moi aussi je me suis exilée à l'autre bout du globe...à Tahiti !
Alors ? Marié et bientôt un enfant ! Félicitations !!!
Cool que tu es fait un blog, comme ça j'ai retrouvé ta trace !
Biz biz

Ah Ah ? et qui peut être cet anonyme ?
Je t'aide, on a été très proche pendant quelques années...il y a de cela 10 ans ! Mon dieu, que le temps passe...

Corentin a dit…

Oye Anonyme! Ça se fait pas de jouer aux devinettes comme ça! ExiléE, j'en déduis donc que tu es une femme. Une des femmes de ma vie? Il y a dix ans, si je ne me trompe pas, j'étais à Dinard à cette époque? Et, si, on a été très proche "pendant quelques années", serais-tu Décathlon, l'équitation, le surf, le camping car, ect...? Sinon, je vois pas... Et alors Tahiti, c'est comment? Les danses et la musiques polynésiennes de l'île de Pâques pendant le Bicentenaire, nous ont donné envie d'y aller. Ton commentaire m'a bien laissé perplexe. Suerte y besos. Coco

Anonyme a dit…

Bien vu Coco ! C'est bien moi; toujours dans l'équitation, je ne surfe plus à cause d'une grosse frayeur et pour le reste c'est bien loin tout ça !

Fan de la Polynésie et de ces lieux idylliques, du climat, des gens... enfin pas à Tahiti mais sur les îles !
Si vous voulez venir, c'est avec plaisir que je vous accueillerai chez moi, sachant que Tahiti est l'île la moins belle de la Polynésie et qu'il faut un sacré budget pour te déplacer dans les autres îles, à part Moorea qui reste abordable.
J'habite dans un bungalow avec une terrasse qui surplombe l'océan, elle est pas belle la vie ?

Moi qui voulais me faire un petit trip au Chili, tu vas pouvoir m'aider à trouver des bons plans !

Bisous, Cécile.

Corentin a dit…

Je ne voyais pas qui ça aurait pu être d'autre. Moi aussi, j'ai eu une belle frayeur en surf. Merci pour l'invit', on serait capable de venir. De ton côté si le Chili te tente, ça vaut vraiment le coup. Nous, on se marie une deuxième fois le 19 février 2011. Si tu veux venir, tu es super invitée. Mon frère Rémi et son pote Lucas qui parlent tjrs de toi vienent, ça nous ferait plaisir de te revoir. Et février, c'est un super moment pour venir. Je te laisse mon mail : corentin_riveron@yahoo.fr
Ça a l'air cool ta vie à Tahiti. Continues d'en profiter.
Et à un de ces jours au Chili ou à Tahiti. Besos. Coco