mardi 30 août 2011

D'une pierre deux coups, Teresita voulait absolument voir un cimetière en Europe, d'autre part elle aime beaucoup le Rock. Hier, au Père Lachaise à Paris devant la tombe de Jim Morrison.

Nos amis Elsa et Yoël avec leurs bonnets du Chili envoyés par Cédric. Cédric nos acordamos mucho de ti aqui.

dimanche 28 août 2011

Corsica

Alors qu'après le printemps arabe et les Indignés espagnols, c'est maintenant au tour des Chiliens de faire quasiment leur révolution pour demander une éducation gratuite, un système de santé plus accessible, de meilleurs retraites et plus d'impôts pour financer le tout, nous, nous soutenons le mouvement de loin, très loin puisque nous terminons nos vacances en France, avant de rentrer au Chili dans cinq jours, pour l'heure, nous rentrons d'une semaine de vacances en Corse avec mes parents où notre petite Catalina a pu découvrir les joies du bain de mer dans une Méditerranée à la température d'une piscine et elle a adoré ça.




La plage d'Algajol', petit village de Balagne, le Nord de l'île, un vrai paradis où nous avons passé la semaine, comme je le disais, une vraie piscine.

Comme notre fille, Teresita aussi a pu découvrir le plaisir de se baigner dans la mer. Bien qu'ayant 4300 kilomètres de côte, l'océan Pacifique se prête finalement très peu à la baignade, au centre du pays où nous vivons, il est glacé, il faut aller au Nord pour trouver une température de l'eau qu'y permette d'y entrer mais de toute façon il y a toujours d'énormes vagues et de forts courants qui rendent la baignade dangereuse, j'ai moi même failli m'y noyer. Le Pacifique porte très mal son nom.

Nous n'avons pas quitté le petit village paradisiaque d'Algajol' de la semaine sauf pour une journée en amoureux à Calvi pour laquelle nous avions laissé la petite à mes parents. Cela nous a permis d'oublier les horribles restaurants touristiques de Venise en déjeunant cette fois dans un très bon restau.

Catalina se rince d'une Méditerranée très salée dans l'évier.

Mon père, un super grand-père, le seul de Catalina car Teresita n'a pas de papa.


Hier, à l'aéroport de Calvi, avant le retour sur Paris, aéroport qui s'appelle comme notre fille Sta Catalina, à défaut d'avoir un prénom français, elle a un prénom corse. Arrivés à Paris, nous sommes allé directement à l'anniversaire d'Elsa.
 

Où j'ai enfin pu revoir après un mois en France mes amis Romain et Matthieu. Une bien bonne soirée parisienne qui me vaut aujourd'hui une bonne caña - gueule de bois contre laquelle je dois lutter pour mettre à jour ce blog. Saludos para todos.

samedi 20 août 2011

vendredi 19 août 2011

Luna de miel en Venezia

Nous voilà de retour de notre tardif voyage de noces (on s'est marié en février, nous sommes en août), 4 jours en amoureux à Venise sans notre bébé qui a quand même manqué à sa maman , le cadeau de mariage des amis et de la famille de France qui nous restait. Petit récit en images d'un voyage au milieu de notre mois d'août en France qui restera pour toujours dans nos mémoires. Ca a mal commencé, on devait voyager en première mais le wagon lit italien était cassé, on a donc passé la nuit dans un vieux wagon de deuxième classe tout pourri prêté par la Société Nationale des Chemins de fer Français, la SNCF, une honte pour la France. Mais cela a vite été oublié dès l'arrivée. Nos amis Elsa et Yoël avaient raison, ça vraiment le coup de faire le voyage en train surtout pour l'arrivée. Le train passe par un isthme artificiel construit pendant la dictature qui relie Venise au continent et qui sert de passage à l'autoroute et à la voie ferrée. On a donc une splendide vue sur la lagune et sur Venise avant d'arriver au terminus, tout le monde descend, la gare de Venezia Santa Lucia. Et l'on est encore plus stupéfait en sortant de la gare. Moi qui rêvait de connaître Venise dans ma vie, j'en avais même les larmes aux yeux d'émotion. On tombe sur le Grand Canal dès le parvis de la gare.

Et l'on prend son premier Vaporetto, les bateaux bus de Venise. Direction San Marco, la grande place de Venise, la plus connue, très belle mais aussi insupportable en raison de la foule innombrable de touristes de toutes les nationalités qui l'occupe jusqu'au coucher du soleil, l'heure où ferment la Basilique, palais et musées de la place. Direction notre hôtel, en plein centre de Venise, très bien choisi par mon frère Rémi qui s'est occupé des réservations de nos billets de train et hôtel, pour une super sieste bien réparatrice après une mauvaise nuit dans le train. Au réveil, on retourne place Saint Marc enfin désertée de ses milliers de touristes pour monter au sommet du Campanile et avoir une vue sur tout Venise au coucher du soleil.

Comme ici, la Pointe de la Douane, rachetée par le milliardaire français François Pinault pour en faire un musée d'art contemporain. Venise regorge de musées d'art, comme ni Teresita ni moi n'en sommes férus, nous n'en verrons aucun, préférant marcher jusqu'à épuisement à travers les innombrables rues, ruelles, passages et ponts de Venise qui forment un véritable labyrinthe où l'on ne cesse de se perdre mais aussi d'être surpris par la beauté de la ville et les trésors qu'elle recèle. 

Une image que l'on voit tout temps à Venise, les touristes cherchant leur chemin avec le plan de la ville dans les mains comme nous ce premier soir à Venise où nous nous sommes perdus dans le quartier de Castello qui nous a beaucoup plu car l'on peut s'y promener seul loin des hordes de touristes. Après avoir finalement laborieusement retrouvé le chemin de notre hôtel, après une bonne nuit, nous repartons à la conquête de la ville.

Où après les escaliers du Palais de Versailles l'année dernière, ma princesse indienne pose cette fois devant ceux du Palais des Dodges avant de partir pour les îles de la lagune, Murano, l'île des bijoux en verre. Le point noir de notre séjour a été les repas au restaurant. Nous qui pensions bien manger en Italie. C'est l'un des méfaits du tourisme de masse, des menus touristiques uniformisés partout, des restaurants assurés de faire le plein sans que la nourriture ou le service y soient bons, des additions salées où l'on paye les couverts et quelques fois même le pain en plus du pourboire. Un pourboire que nous nous refuserons à payer ce jour-là à Murano, tellement la nourriture et le service était mauvais alors que le restaurant était pourtant recommandé par le guide Lonely Planet Venise en quelques jours que nous abandonnerons suite à cette mauvaise expérience au profit des itinéraires dans Venise sur les pas de Corto Maltese offert par ma mère.

Après Murano, Burano, la plus jolie des îles de la lagune avec ses maisons de pêcheurs colorées.


La vue de la terrasse de notre chambre d'hôtel.

Vaporetto sur le Grand Canal. À Venise, nous avons retrouvés nos âmes d'enfants à beaucoup nous amuser de ce que les voitures y soient remplacées par des bateaux et nous en avons vu y remplissant toutes les fonctions : bateau bus, bateaux voiture de police, de pompier, ambulance, postal, corbillard, de déménagement, d'approvisionnement, ect... Au retour de Burano, nous avons mêmes vu un accident entre deux bateaux, avec deux bateaux de police et un de pompier avec leurs gyrophares, tout comme un accident de la route mais sur l'eau.

Visite du musée naval.



On essaye le Spritz, l'apéritif typique de Venise, sec pour moi, doux pour Teresita, pour la première et la dernière fois car l'on a trouvé ça trop amer.

Avant la traditionnelle promenade romantique en gondole.

Après une première moitié du mois d'août en France sous les nuages, nous trouvons enfin l'été à Venise que nous visiterons avec le ciel bleu et sous un soleil de plomb en remplissant sans cesse notre bouteille d'eau aux fontaines de la ville et à grand renfort de bières à la pression, due birras alla spina per favore est la phrase que nous savons le mieux dire en italien.

Et voilà, aujourd'hui nous sommes de retour à Paris où notre petite Catalina semblait bien contente de retrouver ses parents. Merci aux grands-parents qui s'en sont occupés pour nous permettre de nous retrouver Teresita et moi en couple et non en parents. Demain nous repartons pour la Méditerranée, cette fois pour la Corse avec mes parents et Catalina. Retour à Paris le 27 pour voir enfin les amis de France avant de s'envoler pour Santiago le 2 septembre. Un abrazo para todos.

dimanche 14 août 2011

Catalina en France

Bonjour à tous! Comme promis aux amis du Chili, j'actualise mon blog pour que vous puissiez suivre nos aventures en France. Le voyage en avion que nous redoutions tant (j'ai eu mal à la tête pendant toute la semaine avant de voyager) à cause du bébé s'est finalement très bien passé grâce à Air France qui nous a prêté un berceau pour Catalina qui a dormi presque tout le vol. C'est nous qui n'avons pas très bien dormi. À peine arrivée à Paris, Catalina a enfin pu connaître ses arrières grands-parents qui n'avaient pas pu venir à notre mariage et à son baptême en février dernier.



Catalina vous fait coucou depuis un square parisien. Les amis français étant tous en vacances, le début de ce séjour est donc 100% famille. Après avoir revus mes parents, mon frère et mes grands-parents, nous allons dîner cher mon oncle Bruno, sa femme Sophie et leurs 7 enfants! en compagnie de mon autre oncle Benoît, sa femme Laetitia et leurs 3 filles (bientôt 4), nous étions donc 17 Riveron! réunis ce soir-là si l'on donne le nom de Riveron à Teresita bien que nous attendions toujours notre livret de famille français auprès de l'ambassade de France à Santiago. Après 3 jours passés à Paris à voir la famille, nous partons pour l'île de Ré en TGV en 1ère classe invités par mes grands-parents rejoindre mes parents qui nous ont devancé pour préparer la maison pour nous y recevoir.

C'est sans doute l'été le plus pourri des 100 dernières années en France (mon grand-père qui a plus de 90 ans n'en a pas connu d'aussi moche), le ciel est le plus souvent gris, il pleut un peu et le soleil fait rarement son apparition. Ce n'est pas un problème pour nous qui vivons à Santiago et qui passons la très grande majorité de l'année sous le soleil et un ciel bleu sans nuage mais nous plaignons les pauvres Français qui n'ont pas vraiment d'été pour leurs vacances. Et ça n'empêche pas Catalina de prendre la pose pour les photos.


Hip-hopera comme son papa.

Il y a un salon du livre au Bois-plage à l'île de Ré.

J'y rencontre un de mes auteurs préférés (recommandé par mon frère, libraire comme moi), Tonino Benaquista à qui j'explique que je lis et vends ses livres au bout du monde à Santiago. Je repars du salon tout content avec l'un de ses livres dédicacé.
 

La pétanque, une spécialité française, qui a bien plu à mes amis chiliens Cédric (qui était en France comme nous au mois d'août l'année dernière) et Danielo.

Teresita ramasse des petits cailloux sur la plage pour confectionner un petit mouton artisanal pour la collection de moutons de ma maman.

Tal palo tal astilla, telle branche, telle tige, tel père, tel fils, mon père et moi, tous les deux avec le T-shirt animales de Chile, le sien offert par Cédric quand il est venu l'année dernière, le mien cette année pour mon anniversaire par mes amis Alejandro et Alejandra. Après tout ce temps passé en famille, nous voyons enfin des amis,

Elsa et Yoël qui viennent nous rejoindre à l'île de Ré et avec qui nous pouvons passer une nuit à faire la fête en laissant Catalina sous la responsabilité de son grand-père, mon papa.

Plus décoratif que bon le mètre de rhum, avec Teresita, nous préférons la Despé, la Desperado, la bière à la tequila qui n'existe pas au Chili. Teresita voudrait l'importer au Chili.

Yoël qui veut beaucoup être papa donne le premier biberon de sa vie.

Mon papa, chocho en chilien, gaga avec sa petite fille. Avant de repartir de l'île de Ré, nous croisons ma tante Isabelle et ses trois enfants. Avant de rentrer sur Paris, nous passons par la Loire pour y voir mon autre grand-mère. 

La abuela Michèle comme l'appelle Teresita, la maman de mon papa, l'autre arrière grand-mère de Catalina. 
 
Aux Léards, la maison de famille du côté de mon père, nous voyons aussi ma tante Catherine, ma tante Sophie et deux de ses enfants, Clément et Agustin avec qui nous avons vu le match de foot amical entre le Chili et la France, heureusement soldé par un match nul 1-1 pour la paix des familles. Au terme de ce véritable marathon familial, Teresita et Catalina ont pu connaître presque la totalité de mes oncles et tantes du côté de mon père (7) et des mes cousins (24). Nous rentrons à Paris pour fêter l'anniversaire de ma mère.

Un dîner cuisiné par Teresita, un lomo salteado, un filet de boeuf sauté, une recette péruvienne bien épicée dont le piment de p*** madre a fait pleurer ma grand-mère. Enfin hier, nous étions à Montmartre, Teresita, Catalina et moi pour nous y faire dessiner un portrait de famille, une spécialité et un souvenir que Teresita voulait absolument ramener au Chili.

Nous sommes redescendus de Montmartre en marchant jusqu'à la Seine.

Une bien longue promenade dans Paris qui vaut aujourd'hui un bon mal de pieds à Teresita alors que nous nous apprêtons à prendre ce soir le train de nuit pour Venise, le cadeau de mariage de mes amis français, notre voyage de noce, sans Catalina qui reste à Paris avec ses grands-parents chochos, de longues promenades romantiques en perspective. À bientôt pour d'autre nouvelles y un gran abrazo para todos.