vendredi 19 août 2011

Luna de miel en Venezia

Nous voilà de retour de notre tardif voyage de noces (on s'est marié en février, nous sommes en août), 4 jours en amoureux à Venise sans notre bébé qui a quand même manqué à sa maman , le cadeau de mariage des amis et de la famille de France qui nous restait. Petit récit en images d'un voyage au milieu de notre mois d'août en France qui restera pour toujours dans nos mémoires. Ca a mal commencé, on devait voyager en première mais le wagon lit italien était cassé, on a donc passé la nuit dans un vieux wagon de deuxième classe tout pourri prêté par la Société Nationale des Chemins de fer Français, la SNCF, une honte pour la France. Mais cela a vite été oublié dès l'arrivée. Nos amis Elsa et Yoël avaient raison, ça vraiment le coup de faire le voyage en train surtout pour l'arrivée. Le train passe par un isthme artificiel construit pendant la dictature qui relie Venise au continent et qui sert de passage à l'autoroute et à la voie ferrée. On a donc une splendide vue sur la lagune et sur Venise avant d'arriver au terminus, tout le monde descend, la gare de Venezia Santa Lucia. Et l'on est encore plus stupéfait en sortant de la gare. Moi qui rêvait de connaître Venise dans ma vie, j'en avais même les larmes aux yeux d'émotion. On tombe sur le Grand Canal dès le parvis de la gare.

Et l'on prend son premier Vaporetto, les bateaux bus de Venise. Direction San Marco, la grande place de Venise, la plus connue, très belle mais aussi insupportable en raison de la foule innombrable de touristes de toutes les nationalités qui l'occupe jusqu'au coucher du soleil, l'heure où ferment la Basilique, palais et musées de la place. Direction notre hôtel, en plein centre de Venise, très bien choisi par mon frère Rémi qui s'est occupé des réservations de nos billets de train et hôtel, pour une super sieste bien réparatrice après une mauvaise nuit dans le train. Au réveil, on retourne place Saint Marc enfin désertée de ses milliers de touristes pour monter au sommet du Campanile et avoir une vue sur tout Venise au coucher du soleil.

Comme ici, la Pointe de la Douane, rachetée par le milliardaire français François Pinault pour en faire un musée d'art contemporain. Venise regorge de musées d'art, comme ni Teresita ni moi n'en sommes férus, nous n'en verrons aucun, préférant marcher jusqu'à épuisement à travers les innombrables rues, ruelles, passages et ponts de Venise qui forment un véritable labyrinthe où l'on ne cesse de se perdre mais aussi d'être surpris par la beauté de la ville et les trésors qu'elle recèle. 

Une image que l'on voit tout temps à Venise, les touristes cherchant leur chemin avec le plan de la ville dans les mains comme nous ce premier soir à Venise où nous nous sommes perdus dans le quartier de Castello qui nous a beaucoup plu car l'on peut s'y promener seul loin des hordes de touristes. Après avoir finalement laborieusement retrouvé le chemin de notre hôtel, après une bonne nuit, nous repartons à la conquête de la ville.

Où après les escaliers du Palais de Versailles l'année dernière, ma princesse indienne pose cette fois devant ceux du Palais des Dodges avant de partir pour les îles de la lagune, Murano, l'île des bijoux en verre. Le point noir de notre séjour a été les repas au restaurant. Nous qui pensions bien manger en Italie. C'est l'un des méfaits du tourisme de masse, des menus touristiques uniformisés partout, des restaurants assurés de faire le plein sans que la nourriture ou le service y soient bons, des additions salées où l'on paye les couverts et quelques fois même le pain en plus du pourboire. Un pourboire que nous nous refuserons à payer ce jour-là à Murano, tellement la nourriture et le service était mauvais alors que le restaurant était pourtant recommandé par le guide Lonely Planet Venise en quelques jours que nous abandonnerons suite à cette mauvaise expérience au profit des itinéraires dans Venise sur les pas de Corto Maltese offert par ma mère.

Après Murano, Burano, la plus jolie des îles de la lagune avec ses maisons de pêcheurs colorées.


La vue de la terrasse de notre chambre d'hôtel.

Vaporetto sur le Grand Canal. À Venise, nous avons retrouvés nos âmes d'enfants à beaucoup nous amuser de ce que les voitures y soient remplacées par des bateaux et nous en avons vu y remplissant toutes les fonctions : bateau bus, bateaux voiture de police, de pompier, ambulance, postal, corbillard, de déménagement, d'approvisionnement, ect... Au retour de Burano, nous avons mêmes vu un accident entre deux bateaux, avec deux bateaux de police et un de pompier avec leurs gyrophares, tout comme un accident de la route mais sur l'eau.

Visite du musée naval.



On essaye le Spritz, l'apéritif typique de Venise, sec pour moi, doux pour Teresita, pour la première et la dernière fois car l'on a trouvé ça trop amer.

Avant la traditionnelle promenade romantique en gondole.

Après une première moitié du mois d'août en France sous les nuages, nous trouvons enfin l'été à Venise que nous visiterons avec le ciel bleu et sous un soleil de plomb en remplissant sans cesse notre bouteille d'eau aux fontaines de la ville et à grand renfort de bières à la pression, due birras alla spina per favore est la phrase que nous savons le mieux dire en italien.

Et voilà, aujourd'hui nous sommes de retour à Paris où notre petite Catalina semblait bien contente de retrouver ses parents. Merci aux grands-parents qui s'en sont occupés pour nous permettre de nous retrouver Teresita et moi en couple et non en parents. Demain nous repartons pour la Méditerranée, cette fois pour la Corse avec mes parents et Catalina. Retour à Paris le 27 pour voir enfin les amis de France avant de s'envoler pour Santiago le 2 septembre. Un abrazo para todos.

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