dimanche 26 décembre 2010

Navidad

Enfin ! Noël est passé. Les deux dernières semaines avant Noël sont celles où l'on travaille le plus à la librairie. On a atteint l'objectif : vendre plus que l'année dernière. On a fêté Noël avec une personne de plus cette année, notre petite Catalina, d'un mois et trois semaines.


Cette année, nous avions une crêche andine que j'ai fait amené spécialement pour l'occasion de San Pedro de Atacama par Pauline, la fille d'amis de mes parents en voyage au Chili du 14 décembre au 14 janvier.

Teresita y a apporté sa petite touche personnelle en y ajoutant le lion de mer qu'on avait ramené de Chiloé avec mon frère Rémi et le pingouin qu'elle m'a offert comme cadeau de bonne année, l'année dernière. J'aime beaucoup les pingouins car c'est le mâle qui s'occupe du bébé et la mère qui part chercher la nouriture. Catalina est née du projet huevito, petit oeuf, le nom qu'on avait donné à notre projet d'avoir un bébé justement à cause des pingouins. Comme l'année dernière, nous sommes allé à la messe de Noël.


Autant l'année dernière, la messe dans la jolie église juste à côté de chez nous avait été ennuyeuse au possible dans une église presque vide, autant cette année c'était tout le contraire. Teresita a voulu aller à l'église de notre futur quartier (on déménage le mois prochain) parce qu'il y avait un spectacle avant la messe. Le curé était un véritable animateur et le spectacle complètement déjanté avec une crèche vivante, un cirque, des peluches Eurodisney.

Les lapins me faisaient penser au jeu de Lucas sur la Nintendo Wii où il faut dégommer des lapins. On a pas pu rester pour la messe après le spectacle à cause de notre Catalina qui s'est mis à pleurer. Je me suis demander comment les enfants allaient trouver la messe après tout ce cirque. Même si on s'est senti un peu mal de partir avant la vraie cérémonie, ça n'était finalement pas plus mal car on était tous bien fatigués, Teresita par son boulot de maman à plein temps et moi par ma plus grosse journée de boulot de l'année. On a bien dîné avant la distribution des cadeaux. Hier, samedi 25 décembre, je me sentais en vacances après deux semaines de boulot bien fatiguantes. Aujourd'hui dimanche, nous sommes allé déjeuner chez ma belle-mère.

La plus jolie des mamans, Teresita avec la robe que je lui ai offert pour Noël.

La villa (lotissement) Santa Adela où Francisca, la maman de Teresita et ma belle-mère, a travaillé toute sa vie et où elle vit maintenant. C'est là que nous allons nous marier (à l'église, nous sommes mariés civilement depuis le 3 septembre 2010) en février.

À l'ombre du parrón (la treille) après un bon déjeuner.

Voilà pour les dernières nouvelles, joyeux Noël à tous et un abrazo muy grande !

lundi 13 décembre 2010

Diciembre

C'est mon quatrième Noël au Chili. Je raconte toujours que pour mon premier, je pensais que de passer Noël en été allait être beaucoup plus "cool" qu'en France. Je m'imaginais une ambiance tropicale reagge. En fait au Chili, le mois de décembre est sans aucun doute l'un des plus stressants de l'année. Tout se termine en décembre : l'année scolaire, universitaire et laborale. Les gens sont épuisés par leur année. Je rapelle qu'ici, on travaille beaucoup plus qu'en France, 45 heures par semaine, dix de plus qu'en France avec seulement trois semaines de vacances au lieu de cinq. Les gens attendent avec impatience leurs vacances. Il faut bien sûr acheter les cadeaux de Noël dans une société de consommation sans argent pour consommer et ce avant de payer les vacances qui suivent et au mois de mars (l'autre mois le plus stressant) avec la rentrée il faut payer les fournitures scolaires et le collège car ici tout est privatisé, merci Pinochet et ses Chicagos Boys... Résultat en décembre, les gens perdent beaucoup facilement patience, on assiste plus facilement à des accrochages que ce soit entre voitures ou entre individus. Heureusement, une fois Noël passé, la tention retombe et, le Nouvel An, en revanche est beaucoup plus agréable qu'en France et pour le coup correspond à ce que je m'étais imaginé en arrivant, une ambiance cumbia tropicale! Je suis moi aussi victime du stress de décembre et ça été plutôt tendu au boulot ses derniers temps et dans notre cas c'est le mois où l'on travaille le plus. Ma librairie est dans un centre commercial, temple de la consommation, les Chiliens dont on parle souvent, à tort, comme l'un des peuples les plus catholiques du monde semblent avoir oubliés la Bible et la colère de Jésus à l'encontre des marchands du temple! Vous l'aurez compris moi qui est adopté ce pays, je m'y absenterais volontiers au mois de décembre. Heureusement cette année, c'est quand même différent grâce à notre petite Catalina qui à maintenant déjà un mois un demi. Le premier mois a été dur, elle ne nous laissait pas dormir mais depuis qu'elle a passé son premier mois ça va beaucoup mieux.

Premier bain.

Avec Walter, la super peluche Dinosaure que nous ont envoyé Lucas et Fred, deux des parrains de Catalina.

Trois hommes et un couffin. Piolo (Gabriel), Zorro (Claudio) et Juan Pi (Juan Pablo), les amis de Teresita qui sont devenus les miens aussi.

En regardant les Ochentas en famille, une super série télé chilienne digne des meilleures séries américaines qui raconte la vie d'une famille chilienne pendant la dictature pendant les années 80, génial!

L'église du quartier de Teresita quand elle était petite où nous allons nous marier en février. Nous sommes allés à la messe hier pour nous y inscrire, d'où mon couplet sur les marchands du temple...

Et enfin Teresita dans sa villa, le lotissement où elle a grandit. Demain nous recevons une française, Pauline, la fille d'amis de mes parents, heureusement pour elle, le mois de décembre ici est beaucoup plus agréable pour un touriste que pour un résident. Un abrazo et à bientôt.

samedi 20 novembre 2010

Más Fotos


Nos amis Seba, Catalina (la grande) et leur fille Naira (un nom Aymara, les indiens du Nord du Chili, qui signifie la primera) de 7 mois. C'est bien pratique, comme ça on récupère les affaires de Naira au fur et à mesure qu'elle grandit...

La abuela (grand-mère), Francisca, la maman de Teresita.

Les jolies jambes de ma femme.

Teresita aime bien cette photo parce que Catalina montre les fleurs de ses petites mouffles, déjà une vrai princesse comme ça maman.


Après les vêtements de son papa quand il était bébé, ceux de son oncle, mon frère Rémi.

Après 9 jours en famille, il a fallu reprendre le boulot, ça fatigue...

jeudi 11 novembre 2010

Congé paternité

Devant le drapeau chilien géant, installé pour le bicentenaire du premier gouvernement chilien qui flotte devant la Moneda, le palais présidentiel.

Catalina avec une salopette de moi quand j'étais guagua (bébé en chilien, se prononce wawa, comme un bébé en train de pleurer, et qu'est ce que ça pleure une guagua!). Quand nous étions en France au mois de juin, nous sommes passés par la maison de ma grand-mère sur la Loire où mes parents ont stockés au grenier toutes mes affaires quand je me suis expatrié au Chili. En fouillant dans les cartons avec Teresita, nous sommes tombés sur des vêtements de quand mon frère et moi étions bébés, des vêtements d'été car nous sommes nés tous les deux au mois de juin. Ma fille est née le 31 octobre mais comme les saisons sont inversées dans l'hémisphère sud, ici au Chili, elle aussi est née en été. Catalina peut donc porter les vêtements de son papa et de son oncle quand ils étaient bébés, un concept que je trouve génial.


Avec ses petits chaussons moutons Nature et Découvertes (où j'ai travaillé quand j'étais à la fac), une dédicace à sa grand-mère grande collectioneuse de figurines de moutons. Ma fille s'appelle Catalina Inés, car Inés est la traduction en espagnol d'Agnès, le prénom de ma mère.

Promenade en famille. Depuis que je suis en congé paternité, nous sommes sortis tous les jours. Catalina pleure beaucoup quand elle est à la maison mais jamais quand on sort se promener dans la rue. Teresita marchait beaucoup à la fin de sa grossesse, nos promenades doivent rappeler à Catalina quand elle était dans le ventre de sa maman.

mardi 9 novembre 2010

Le plus beau jour de ma vie

Nuit du lundi 25 au mardi 26 octobre, Teresita sent les premières contractions. Le mardi matin, on va à la clinique, fausse alerte mais le bébé devrait naître avant la semaine suivante. Je demande à Francisca, ma belle-mère d'être à la maison toute la semaine pendant que je suis au travail pour ne pas laisser Teresita toute seule. Samedi 30 octobre, c'est mon week-end libre, le bébé n'est toujours pas né. On reçoit Juan-Pi (Juan Pablo) et son coloc' Zorro (Claudio) à la maison, un pastis à l'apéro, une bouteille de vin au déjeuner. Il fait chaud, une après-midi à boire des bières. On part pour le supermarché en acheter, au retour, on monte les neufs étages à pied pour provoquer l'acouchement. Ça marche, alors que nos potes sont scotchés à la Playstation 3,

Teresita sent de nouveaux des contractions, cette fois, c'est du sérieux, une contraction toutes les 5 minutes. À 11 heures du soir, on retourne à la clinique. Teresita se détend, une contraction toutes les dix minutes. Non ce n'est pas pour ce soir, votre bébé devrait naître demain après-midi. Retour à la maison, ma psy m'avait conseillé de prendre un tranquilisant la veille de l'acouchement, ce que je fais. Après, le pastis, le vin et les nombreuses bières de l'après-midi, je tombe comme une masse. Teresita continue de sentir des contractions, de plus en plus fortes, elle essaye de me réveiller, sans succès, elle pense qu'elle va avoir le bébé, elle veut retourner à la clinique. Le tranquilisant m'a trop tranquilisé, je n'arrive pas à me réveiller, je lui dit qu'elle aura le bébé le lendemain pour l'après-midi comme on nous l'a dit à la clinique. Pour me faire sortir du lit, elle me dit qu'elle part pour la clinique, ce qu'elle fait. Je me retrouve comme un con tout seul à la maison, cette fois je suis réveillé, brossage de dents, un coup d'eau sur la figure, j'enfile mes vêtements, je suis dans la rue. Pas de taxi. Il y en a un qui fait le plein à la station service au coin de la rue. Vous êtes libre? Oui. Tu vas au taf? Non, je vais être papa. J'arrive à la clinique. Votre femme est en salle d'acouchement, vous devez signez les papiers pour l'hospitalisation. Teresita m'appelle, elle va avoir le bébé. C'est bon je suis là. Avec l'anesthésie, les terribles douleurs des terribles contractions disparaissent comme par magie. En deux heures, ça y est le moment tant attendu est arrivé. En dix minutes le bébé est dehors, dimanche 31 octobre 7 h 10 du matin, c'est une fille! Tout le monde pensait que ça serait un garçon, on avait dit que si c'était une fille ça serait une vrai surprise, ça l'est! On a eu raison de ne pas vouloir savoir jusqu'à la fin. Pendant tout l'acouchement, j'étais super ému, quand la petite Catalina s'accroche avec sa toute petite main à mon doigt, c'est dur de me retenir de pleurer. Je la prend dans mes bras, elle arrête de pleurer, c'est magique. Je vais la déposer sur sa maman qui ne l'a pas encore vue, elle nous regarde et nous tire la langue. Venez, on va la présenter à sa grand-mère et après un pédiatre va l'examiner. Allo suegra (belle-mère) vous êtes arrivée? Non, je suis encore dans le taxi. Catalina s'est remise à pleurer, je lui passe ma belle-mère au téléphone, premier coup de fil à juste un quart d'heure d'existence, ça fait rire l'infirmière. Je dois me séparer de ma femme et mon bébé, pendant deux heures, le temps qu'on termine de les examiner. Je retrouve ma belle-mère, je ne peux retenir plus l'émotion contenue, je pleure dans ses bras. Deux heures, plus tard, toute la famille (au Chili) est réunie. Je rentre à la maison faire une sieste. L'après-midi, je retourne voir ma famille à la clinique.

Le soir alors que je suis tout seul à la maison, des enfants frappent plusieurs fois à ma porte, ils veulent des bonbons, c'est Halloween, ma fille est née la veille d'un jour férié, plus tard, elle pourra bien fêter son anniversaire. Je regarde Le premier jour du reste de ta vie, un film français qui raconte la vie d'une famille, j'en profite pour pleurer tout ce que j'ai retenu le matin. Le lendemain, le lundi, mon jour de congé, je retourne à la clinique. Les amis viennent faire connaissance avec notre petite Catalina.


Catalina la grande avec notre petite Catalina Inés RIVERON MOLINA. Comme dit mon pote Matthieu, de nos jours, les bébés ont déjà leur photo sur internet. Dans notre cas, elle était dans le ventre de sa maman qu'elle avait déjà sa photo sur internet... Après la clinique, j'invite à la maison les copains à boire le magnum de champagne offert pour mon anniversaire par ma cousine Annabelle et son mari Fix pour pourvoir célébrer la naissance de mon bébé. Mission accomplie!

Séba et Catalina (les amis qui nous ont présenté Teresita et moi), Chicho (Alicia), Juan-Pi, Cédric, Javier, Coco et Guille. La célébration s'est terminée à trois heures du mat', bien que je sache que ça ne soit pas très raisonnable vu les nuits agitées qui m'attendaient. Le mardi, retour au boulot, Teresita sort de la clinique, je retrouve ma femme et ma fille, après le travail, un autre moment d'émotion.

C'était dûr de travailler cette semaine là, mais j'ai préféré cumuler mon congé paternité (5 jours au Chili) avec mon lundi de libre et mon week-end de trois jours (une semaine sur deux), ainsi j'ai transformé les 5 jours en 9 jours. Depuis dimanche dernier, 7 novembre, je suis en famille à la maison. Avec Teresita, on apprend notre nouvelle vie de parents, pas de tout repos. Le plus dur, comme chacun sait, ce sont les nuits avec le bébé qui se réveille au moins deux fois. Il paraît que ça dure un mois jusqu'à ce qu'il fasse ses nuits. On espère qu'il en sera ainsi. Lundi, j'ai inscrit ma fille à la mairie. Au Chili, c'est plus ou moins une coutume que ça soit le père qui inscrive son bébé. C'était sympa, c'était plein de jeunes papas entre 20 et 30 ans, tous contents d'être papas. Maintenant, il y a une petite chilienne qui porte mon nom. Comme le dit Lucas, j'ai planté mon drapeau.

Avec la petite robe offerte par mon collègue Alejandro et sa femme Alejandra.



Maintenant, on est 3!

vendredi 22 octobre 2010

3 ans, 3 jours sans fumer et bientôt papa

Hier, 21 octobre 2010, j'ai fêté les 3 ans de mon arrivée à Santiago, sobrement, une bière avec mon pote Cédric. J'ai attrapé un vilain rhume avec le printemps et les changements de temprérature, il fait chaud la journée et frais la nuit. Je commence à travailler à 14 heures. grosse chaleur et je sors dans le froid à 22 heures. J'en profite pour esayer d'arrêter de fumer. J'ai toujours dit que j'arrêterais quand je serais papa ce qui est maintenant sur le point de se produire d'un jour à l'autre. Quatrième jour sans cigarette, c'est plus dur aujourd'hui, maintenant que mon rhume est en train de passer. Je mache un chewing gum, je sens que je vais encore grossir avec cette histoire, déjà que j'ai pris du bide pour accompagner Teresita dans sa grossesse. Hier, on a bien rigolé au boulot en disant à Danielo qu'il avait un look à la Snatch, ce qui a donné l'idée à Alejandro de ce super montage photo :


Cédric, Coco, Danielo, Alejandro et Max le nouveau chien d'Astrid et Danielo.

vendredi 15 octobre 2010

dimanche 10 octobre 2010

Baby Shower

Il fut un temps où, au Chili, s'était la culture française qui rayonnait. Ce n'est malheureusement plus le cas. Sans doute depuis le coup d'état orchestré par les Etats-Unis, le modèle c'est les States avec ses malls, comme celui où je travaille, Halloween, c'est ce mois-ci ou encore les baby showers. Ces fêtes où la future maman se réunit avec ses copines le dernier mois de sa grossesse pour recevoir conseils mais surtout des cadeaux pour le bébé. Normalement, c'est un truc entre filles avec des jeux comme qui change le plus vite une couche à un manequin de bébé. Mais comme on aime beaucoup les barbecues entre amis, on a préféré invité tout le monde. À Santiago, la plupart des immeubles ont une piscine et des barbeuks sur le toit. Dans notre cas, l'eau de la piscine s'infiltrait et causait des problèmes aux gens qui vivent au dernier étage. Ce qui nous a valu d'être privés de terrasse pendant un an. Mais, elle a réouvert pour le bicentenaire et on en a bien profité hier. Tous nos amis étaient présents à l'exception de notre copine Catalina qui travaillait, de Seba, son copain qui s'occupait de Naira, leur bébé de 5 mois et des Chichos, Guillaume et Alicia, en week-end à la plage.

Les futurs parents, moi avec une bière artisanale offerte par mon ami Cédric, sans alcohol bien sûr pour Teresita.

Les amis de toujours, Cédric, Astrid et Danielo.

Avec Marcela, une copine de la maternelle.

De dos, Alex, le nouveau chef de Teresita quand elle reprendra le travail, qui a été en Afrique du Sud pendant le mondial pour soutenir la sélection chilienne, la Pepa, sa copine, Ale, ami et collègue de Teresita, Daniela, avec qui je joue au poker, Paula, une copine de l'université, enceinte de 5 mois et Max, encore un ami cartographe de Teresita.

Les enfants des amis étaient aussi invités. Kiara, la fille d'Anaïs (qui remplaçait Catalina à la librairie pendant son congé maternité) et Emilio, le fils de mes amis Javier et Cati, 4 ans tous les deux, ils ont pu socialiser. Ça nous émeut de penser que dans quelques années, c'est notre enfant qui pourrait être sur une photo comme celle-là.


Avec Claudia, la meilleure amie de Teresita, sa témoin à notre mariage et la future maraine de notre bébé.

Paula, Daniela et Claudio.

Mon pote Javier a qui j'ai laissé la responsabilité du barbecue après la 1ère tournée de choripans (chorizo dans du pain), le début de tout asado (barbecue) qui se respecte.

Les amis de Maipú de Teresita, Marcelo, Marcela, Lorena, encore une Daniela, Mireille qui était avec nous pendant le tremblement de terre et qui était celle qui avait la plus peur, à qui on a du donner un tranquilisant pour qu'elle se tienne tranquille et Marilyn, la polola de Marcelo.

Avec Francisca, ma belle-mère, qui a tout organisé.

Avec nos amis Nico et Martina, une Italienne qui comme moi a choisi de s'établir au Chili, on a tous les deux la résidence définitive.

C'est Emilio qui nous a remis les nombreux cadeaux qu'on a reçu pour notre bébé. Comme, Teresita et moi, on est timides tous les deux, ça nous a permis de nous sentir un peu moins le centre d'intérêt de tous nos amis réunis en cercle autour de nous.

Kiara, Anaïs, Cédric, Teresita et Javier.

Les cartographes, Ale, Daniela, Paula, Teresita, Juan et Max.

Jesica, la cousine de mon pote Juan-Pi, Teresita et Claudio.

Avec Kiara, Emilio et Cati.

Teresita, entourée par ses deux meilleures amies, Claudia et Loreto avec son copain Claudio.

Il manque une photo de tous les beaux cadeaux qu'on a reçu pour le bébé, déjà bien rangés dans la commode que j'ai achetée et montée à cet effet ou dans le fameux sac que toute future maman doit enmenner à la clinique pour son accouchement avec quatre tenues complètes pour le bébé et 24 couches, qu'on a préparé aujourd'hui. On a aussi monté, avec beaucoup de difficultés, en nous sentant bien stupides, le berceau. On est fin prêts. Mois d'un mois maintenant avant la naissance. Il paraît que le dernier mois paraît interminable, moi, je crois qu'enfin de compte, il va passer aussi vite que tous les autres. C'est la dernière ligne droite. Ça me paraît irréel et pourtant c'est bien réel. Ou la la. Le prochain billet, ça sera sans doute la naissance. Un abrazo y saludos.