vendredi 30 janvier 2009

29 janvier

Joyeux anniversaire Cédric! La Cata, El Cédric y la Amanda.

mardi 27 janvier 2009

Janvier

Libre ! Me voila de nouveau célibataire. J'étais fatigué des crises de jalousie, une pathologie chilienne. Mon bracelet rouge anti-jalousie recommandé par mi bruja n'aura pas fonctionné. Mais surtout, je n'étais pas amoureux.

Ce que j'attends avec impatience, se sont mes vacances. Ça fait seulement 10 mois que je travaille. Mais pour un Français habitué aux 35 heures, j'ai fait le calcul, je travaille une semaine de plus par mois qu'en France, en pensant en horaires français, ça ferait donc déjà plus d'un an que je travaille! 

Dans deux semaines, jour pour jour aujourd'hui, mes parents et mon frère attérissent à Santiago de Chile. Je raconte à tout le monde que ça fait un an et demi que je ne les ai pas vu, en fait ça fait seulement 16 mois, n'empêche, je n'aurais jamais passé autant de temps sans voir ma famille. Et ici, beaucoup de Chiliens parlent avec leurs parents, tous les jours, voire plusieurs fois par jours. 

Deux semaines, c'est le temps que mes parents vont rester ici, Rémi reste 15 jours plus. Je sais que ces deux semaines de travail qu'il me reste avant mes vacances vont me paraître une éternité en comparaison avec mes vacances avec mes parents.

À la librairie, on continue de bien vendre avec tous les gens qui achètent leurs bouquins pour la plage. Des 4 mousquetaires, comme nous appelle mon pote Javier, on est plus que deux, la Vivi et Danielo sont délà en vacances. En l'absence du pilote, il fallait un co-pilote. Danielo avait dit à Isabelle qu'il avait tant confiance en Cédric comme en moi pour rester aux manettes de la librairie. L'un comme l'autre, on avait tout les deux autant envie de rester a cargo. C'est finalement Cédric qui a été choisi. Je dois reconnaître que moi aussi, j'ai été un peu jaloux ce jour-là. Je me suis pris une énorme cuite ce soir-là, j'ai dormi moins de 3 heures cette nuit-là, moins de la moitié de ce dont j'ai besoin plus proche de mes 29 ans maintenant et j'ai été au radar toute  la journée au travail le lendemain.

Mon ami, Cédric quand il avait sa moustache de latino (c'est le plus vieux qui a été choisi).

Je sors tous les matins à 8 h de la maison de Danielo, pour prendre ma première micro (mon premier bus), la D17. La rue du paradero (l'arrêt de bus) qui dans ce cas est aussi le terminus est encore une rue en terre bâttue.

Ma D17 descend la precordillera en serpentant puis longe les vignes avant de me déposer à la rotonde Quilin, la ville. C'est là que j'y prend le métro. La ligne 4 que l'on pourrait comparer à celle qui descend de Saint-Denis à Paris. Heureusement avec les grandes vacances, on est un peu moins serrés comme des sardines. Je sors du métro à Bilbao, mon nouveau carrefour stratégique, à quelques cuadras (une cadra = 100 m, la longueur de chaque pâté de maison imposée par les Espagnols pour le plan en quadrilataires de leurs villes coloniales) de la maison des parents de Mara. C'est déjà là, que je faisais ma combination de micros quand j'habitais ma casa de locos. J'y prend une autre micro, la cero-cinco, la 05, qui passe devant chez Cédric (dont j'aime aussi beuacoup la maison) traverse les beaux quartiers résidentiels de Santiago avant de me déposer devant mon mall. Durée du voyage : une heure quand j'ai de la chance, une heure et demi le plus souvent. La même chose, le soir pour rentrer à la maison de Danielo.

J'aime bien cette maison. Il ne me manque plus que d'y passer un mois l'automne prochain pour la connaître les quatre saisons. J'y ai déjà passé juillet l'hiver dernier, le printemps en septembre quand je me suis séparé de Mara et maintenant l'été pour la garder en l'abscence de Danielo mais surtout arroser les plantes :-) et donner à manger et à boire au chien d'Astrid, la copine d eDanielo qui m'en a laissé aussi la garde. Seulement après tout ça, je peux checker désèsprément vos mails qui n'arrivent pas. 

Bon, je vous laisse, encore avec une photo de Pichilemu. C'est Antonin, mon pote de Grenoble, maintenant au Pérou, qui l'a prise.

C'est la Punta de Lobos, la Pointe des Loups, l'un des meilleurs spots de surf de ce merveilleux pays.

J'espère que vous allez tous bien. Encore une fois, je me désèspère de ne pas recevoir de vos nouvelles. Un abrazo gigantesco. El Coco

lundi 5 janvier 2009

2009

Décembre est le mois que j'aime le moins à Santiago parce que le stress y atteint des sommets. Finalement, el diciembre loco se sera plutôt bien terminé : ma chef qui m'avait bien engeulé après m'avoir gôlé une nouvelle fois en train de lire le journal le mois où l'on a le plus de travail à la librairie m'a finalement félicité le jour de Noël pour avoir très bien travaillé. Et moi, il faut me brosser dans le sens du poil...  J'ai quitté ma casa de locos pour cause de trop de fêtes qui m'empechaient de me reposer quand j'en avais besoin. J'y ai malgré tout bien fêté mon départ avec mon pote Javier, mon ancien voisin et Antonin, un Grenoblois que j'aimais bien qui avait quitté la maison mais était justement de passage à Santiago à son retour d'un voyage dans le sud, ça tombait bien... Je suis donc de retour chez mon pote Danielo (et aussi mon chef au travail) aux pieds des Andes, chez qui j'ai déjà vécu deux mois l'année dernière (en 2008). C'est là que j'ai passé le premier de l'an :


Les trois mousquetaires, comme nous appelle mon pote Javier, les trois potes de la Librairie qui survivent aux crises et toujours en train de batailler avec leurs femmes. Danielo et son matacola, Cédric et moi.

Bonne année ! Astrid, la copine de Danielo, Amanda, Danielo et Coco. Après ce mois de décembre éprouvant, j'ai enfin pu avoir des mini vacances (4 jours). Le 2 janvier, après m'être remis de la gueule de bois du réveillon, j'en ai profité pour descendre à Pichilemu, la Mecque du surf au Chili. La famille de Karen, la copine d'Antonin le Grenoblois, une Chilienne que j'aimais bien aussi de mon ex-maison y possède un super hôtel. J'ai pu y avoir une super petite cabane de surfeur à prix d'ami. J'y ai retrouvé Antonin.

La descente à la plage.

Antonin, Crussyl et moi. Après presque un an et demi au Chili, j'ai enfin pu surfer le Pacifique. J'y ai pris une vague magnifique avec un longboard façon bois. Antonin était aux premières loges, il m'a dit qu'il aurait eu un appareil photo, il me sortait une photo de magazine... Ces trois jours à Pichi, avec un pote Français qui plus est, m'ont beaucoup rappellé mes vacances surf en France. Ça a été dur de retourner au travail aujourd'hui...

Je vous laisse avec un coucher de soleil sur le Pacifique. J'espère que vous allez tous bien, que vous avez passé de bonnes fêtes de fin d'année sans en abuser. ¡Feliz año y un abrazo gigantesco para todos! J'attends de vos nouvelles avec impatience. ¡Suerte! Ici, il fait trop chaud... Dans un mois exactement, c'est les vacances (d'été!). J'attends avec impatience mes parents et mon frère pour une semaine dans le désert d'Atacama, le plus aride au monde dans le Nord du Chili et l'autre semaine à arpenter les volcans, les lacs et les forêts du grand Sud plus une autre semaine  bonus début mars cette fois seulement avec Rémi pour un destino encore inconnu pour le moment. Encore une bonne année et à bientôt. Coco