jeudi 25 juin 2009

Junio

Je n'ai pas publié de billet en mai qui fut pour moi un mois difficile. En revanche, ce mois de juin bien qu'ici dans l'hémisphère sud il soit synonyme d'entée dans l'hiver, la pluie (enfin diront certains), le froid et ses grippes traditionnelles ou nouvelle version 21ème siècle globalisée et ultramédiatique, ce mois de juin, a, malgré tout, été beaucoup plus joyeux. 

Je suis plus photos de monuments ou de paysages mais, Amanda, ma pote, ma coloc et ma collègue (arrivée de France, seulement 3 jours après moi, le 24 octobre 2007 quand moi le 21), elle prend aussi des photos des gens (j'en profite pour lui dire merci pour les photos). 

Ici, au Chili, le Mercurio, le grand journal conservateur (sorte d'hybride entre le Figaro et le Monde mais nettement plus Figaro quand même) se termine par ses paginas sociales qui consistent en plusieurs pages de photos de gens (plutôt Ouest France). 

Normalement toutes les semaines, on se réunit avec les potes du quartier, pour un bon dîner généralement bien arrosé, le plus souvent chez la Chicho y el Guille, Amanda appelle ça nos réunions sociales. Alors, voilà les paginas sociales de nos réunions sociales :

Guille / Guillaume, mon pote français depuis qu'Antonin et Clément sont partis. Un GRAND cuisinier, futur chef français à Santiago selon mes pronostiques. C'est chez lui et sa copine la Chicho (Alicia) que j'ai dignement fêté mes 29 ans. Guille m'a aidé à préparer le dîner, des quiches lorraines et végétariennes. C'était lui le chef et moi el ayudante, j'en reste impressioné. On a même préparé nous même la pâte.

Juin, ça aussi, été un mois de foot avec la suite des qualifications pour le mondial d'Afrique du Sud. Ici le foot, c'est sans doute la première religion et pour la sélection chilienne ça a marché du feu de Dieu. Le soir où le Chili a écrabouillé la Bolivie (qui avait battue l'Argentine 5-0 chez elle dans la très haute La Paz), 4-0 si je me souviens bien.

Jose-Manuel, à gauche sur la photo est Bolivien, il n'a pas supporté, il rentre en Bolivie la semaine prochaine. Aliossha, moi, el Guille, la Chicho, Carlos et Amanda.

Ici, tous les pays d'Amérique du Sud jouent les uns contres les autres. Le Chili est deuxième, derrière le Brésil mais devant son voisin et éternel rival, l'Argentine. Ça a fait bien plaisir aux Chiliens. Mes amis m'ont offert pour mon anniversaire le maillot rouge de la Roja, la sélection chilienne. J'y vois un symbole fort d'intégration pour mon deuxième anniversaire en terre chilienne et mon deuxième visa, le dernier avant la résidence permanente. C'est sans doute pour ça que j'ai attaché tant d'importance à mes 29 ans cette année. 

Ça tout d'abord été le colis envoyé par mí mama. Reçu le lundi matin mais qui a attendu patiemment le jeudi soir minuit pour être ouvert, comme quoi je grandis, je ne sais pas si j'aurais été capable de ça l'année dernière.

Le vendredi 12 juin, j'ai voulu retourner aux Vacas Gordas, les Grosses Vaches, cet excellent restau de viandes où l'on avait déjà dîner avec mon frère Rémi pour su despedida. Avec, ma famille ici, la fameuse Librairie Française.

LA photo de famille que je voulais tant, Amanda, mí tía (tante) Vivi, mis tíos Danielo et Astrid, Carlos el pololo d'Amanda et mí tío (oncle) Cédric.

Et le samedi, c'était la fête. Normalement j'aurais dû travaillé ce week-end là mais comme je prévoyais une sévère gueule de bois pour le jour suivant, j'ai travaillé deux week-ends de suite pour être libre ce week-end là, une sage décision. Le but c'était de réunir mí gente ici.

Martina, une Italienne, mon exemple ici. Ça fait plus de 4 ans qu'elle est au Chili, ce qu'il fallait à l'époque pour la permanence définitive. Nico, son copain chilien (et aussi un pote de toute la vie de Danielo) qu'elle a rencontré en Bolivie. El Guille et la Chicho qui m'ont chaleureusement prêté leur appart' pour fêter mon anniversaire. Ils se sont bien entendus ces quatre-là.

El flaco Correa, un pote de Danielo bien cool qui vît au Pérou et de passage à Santiago, Danielo y el Seba, le pololo de la Cata.


Le hic, ce que ce jour-là, il y avait une coupure d'eau dans l'immeuble de la Chicho y el Guille. Donc, ne serait-ce que pour tirer la chasse, lors d'une soirée copieusement arrosée, il a fallu remonter des litres d'eau du robinet de la cour. Ali à l'oeuvre.

La Chicho, Amanda et Ali. Je remarque que ce sont les filles qui s'y sont collés, nosotros los hombres somos parece unos malditos floros, ... des putains de feignants et moi le premier ce jour-là.


Avec la Cata y el Seba, sûrement en train de les remercier pour être venus. Ils avaient pris froids tous les deux. J'étais super content qu'ils soient finalement venus. Il paraît que ce soir là j'ai passé ma soirée à remercier les gens pour être venus, la vérité, je ne me rappelle pas de tout...


Mon ami Cédric.

El flaco Correa et mon ancien voisin et super pote Javier.

Les deux copines, la Chicho et Amanda.


El Pachu (Juan-Carlos), un ami fleuriste de la Chicho y el Guille y el Nico.

Après la vodka à l'apéro, le Terremoto y su replica, offerts par la Ali. Le Terromoto, tremblement de terre est un célèbre cocktail chilien composé de pipeño, si j'ai bien compris une sorte de jus de raisin fermenté bien traître, de triple-sec et de glace à l'ananas. Plus la glâce fond plus c'est bon. Viens ensuite su replica, sa réplique, en réalité exactement la même chose que la première fois, mais comme le premier verre est déjà traître, généralement c'est au second que l'on comprend que l'on s'est fait avoir. Le problème, c'est qu'en soirée, avec mon pote Javier où lors de nos réunions sociales, on l'habitude de boire du Pisco, l'alcohl national ici que le Pérou revendique aussi comme boisson nationale, ah les rivalités ont la vie dure en Amériue du Sud. Le Pisco, c'est de l'eau de vie de raisin qui peut-être de 35 degrés, 40, ... ça aussi quand on connaît pas c'est super traître mais je m'y suis bien habitué. Donc le Pisco, après la vodka, le terremoto et sa réplique, ça donne à peu près ça :





Viens un moment, il est temps de rentrer (où déjà trop tard). Je vous laisse avec la Chicho qui, comme ça lui arrive souvent, rit de bon coeur.