El Chancletero

Un chancletero au Chili c'est un papa qui n'a que des filles (par exemple, mon oncle Benoit est ses 4 filles est un chancletero). C'est pas péjoratif, c'est comme ça, c'est tout. Vous l'aurez compris, si je vous raconte ça, c'est que nous savons que notre deuxième bébé est une autre petite fille et nous allons l'appeler Violeta Maria. C'est bien comme ça, elle va pouvoir récupérer les trucs de Catalina sa grande soeur.

À part ça, cette année, on a fêté le 14 juillet en commençant par un apéro le vendredi soir chez ma collègue  française de la librairie Elisabeth.

Nicolas, son copain et Elisabeth.

On était que des couples Franco Chilien ou Chileno Francés.

Après l'apéro, on est monté au sommet du cerro (la colline) Santa Lucia, le bal du 14 juillet avait lieu au Castillo Hidalgo, un salon de réception plutôt chic. Le traiteur devait être français car les sandwichs et les crêpes avaient le goût de la France. Avec Teresita, on était fatigués et on a pas fait long feu. Après le discours de l'ambassadeur, quand ça s'est mis à danser, on est rentré nouc coucher. Mais, les autres sont restés et se sont bien amusés. Faut-dire que ce week-end là, on avait une vie sociale chargée. On avait envoyé notre fille Catalina chez su abuela (grand-mère) Francisca pour pouvoir être un peu tranquilles Teresita et moi. On a continué le samedi après-midi avec un barbecue chez nos amis Guillaume et Alicia et le dimanche soir, on fêtait l'anniversaire de Loreto (née justement le 14 juillet), la meilleure amie de Teresita, témoin à notre mariage.

Et sinon, trois mois après mon retour à la Librairie Française, je viens de resigner un contrat d'un mois. Ce que je regrette déjà car la boutique ferme à la fin du mois d'août et on a beau travailler entres amis, l'ambiance est un mix de déprim', nostalgie, tension, angoisse et conflits. Tout ça est dur à supporter au point que j'ai rendez-vous chez le psy vendredi. La direction a géré n'importe comment la fermeture. Heureusement, avec Teresita, nous partons nous changer les idées 4 petits jours sur les plus belles plages du Brésil au Nord de Rio de Janeiro avant le 15 août. À bientôt, pour d'autres nouvelles.

Le cinquième hiver

Ça fait trois mois que je ne publie pas de billet sur ce blog. Ici, c'est l'hiver.

Ma femme Teresita et ma fille Catalina avec son petit bonnet offert par Léa.

C'est mon cinquième hiver ici à Santiago du Chili. Après trois jours d'averses suivis d'une vague de froid polaire il y a quinze jours, le soleil est de retour et les jours commencent déjà à rallonger. Teresita a brillament terminé ses études de cartographe avec une note de 6.9/7 à son mémoire, difficile de faire meilleur. Elle en est pile à la moitié de sa deuxième grossesse. Le premier trimestre a été diffcile avec beaucoup de nausées et de sautes d'humeur, mais le deuxième trimeste s'annonce meilleur. Moi, je termine un contrat de trois mois à la Librairie Française où j'ai fait mon retour après avoir passé neuf mois à la maison. J'en ai profité pour lire beaucoup au détriment de mes travaux d'écriture. Je continue de ne pas me sentir en forme, de cracher du sang, d'avoir des douleurs thoraciques, au bras gauche et des maux de tête. Ça ne m'a pas empêché de me promener toute la journée en vélo aujourd'hui pendant mon jour de congé. J'avais oublié à quel point le vélo est le meilleur mode de transport urbain. C'est bien malheureux que l'air que l'on respire soit si pollué. La saison a été marqué par la visite d'amis français qui bouclaient leur tour en Amérique du Sud, un bon prétexte pour des soirées bien arrosées. Ça d'abord été avec Léa, la petite soeur de mon ami Yoël, la deuxième sur la photo en partant de la gauche.

Chiquitín, Léa, Alberto et sa polola, Cédric et moi chez Cédric pour l'anniversaire d'Alberto qui est né le même jour que moi, le 12 juin.

Puis, ça a été François et Cécile.

Le photographe ne se souvient pas avoir pris la photo de cette soirée chez nos amis Juan Pi & Zorro.

Avant cette soirée, avec Cécile et François, nous avions été au Musée de la mémoire, qui raconte le coup d'état, la dictature et le retour à la démocratie. Un musée moderne, intéressant, émouvant, triste et incontournable.

Ma fille Catalina a maintenant un an et 8 mois. Bien que petite, elle nous aide  à la maison à ranger, à débarasser. Comme son papa, elle adore les livres et quand elle rentre de la crêche, elle se jette sur l'étagère qui lui est réservée de la bibilothèque. Ces derniers temps, son livre préféré est l'Imagier  du Père Castor offert par Bonne Maman, son arrière grand-mère du côté de mon père, où elle apprend avec son papa et sa maman à reconnaître et à nommer les 470 images. Et comme elle a des activités similaires à la crèche, elle est déjà première de sa classe pour la grande fierté de son papa. 

Voilà pour les nouvelles. Mercredi prochain, c'est l'échographie où nous allons savoir si le nouveau bébé est une fille ou un garçon (la dernière fois, nous avions attendu la naissance pour le savoir). On espère avant tout que tout sera OK. Et jeudi prochain est le jour où je dois prendre la décision corneillienne de signer ou non un nouveau contat à la Librairie. Il est donc fort probable que je publie un nouveau billet dans une semaine. ¡Un abrazo grande para todos!