mardi 25 avril 2017

Tremblement de terre 6.9 Valparaiso

Encore un tremblement de terre au Chili, hier, épicentre Valparaiso, 6.9 Richter, ça a secoué fort, mais heureusement pas de morts et seulement de légers dégâts matériels. Le Chili, pays le plus sismique du monde, habitué, préparé et bien construit. Comportement exemplaire de la population salué par les autorités. Le ciel hier après le tremblement de terre.


Il existe une possibilité d'un prochain tremblement de terre de plus grande magnitude.

dimanche 23 avril 2017

Valparaiso, je t'aime moi non plus

C'est l'automne au Chili. Il ne pleut pas souvent sur la capitale, Santiago. Mais jeudi dernier, il a plu. Réchauffement climatique oblige, il pleut sur les sommets de la cordillère des Andes quand il devrait neiger. Cela provoque des coulées de boue et trouble l'eau du Mapocho, le fleuve qui alimente la ville en eau potable. Aguas Andinas, la compagnie des eaux chiliennes où travaille Teresita n'est alors plus en mesure de la traiter et doit couper l'eau. C'était la quatrième fois en moins d'un an. Ma femme doit rester au rester au boulot pour traiter l'urgence, et après une journée enchaîner une nuit de travail, elle qui a besoin de ses dix heures de sommeil, ça nuit à son humeur. Un mauvais départ pour notre week-end de toursime en famille à Valparaiso, le port et la ville la plus mythique du Chili.

Ça faisait longtemps que n'avait pas publié une photo de ma femme Teresita sur ce blog. J'en profite pour la remercier, elle qui travaille dur pour faire vivre notre famille, qui m'a permis de réaliser mon rêve, écrire et publier mon livre ¿Cachái? T'as compris, t'as pigé, tu connais? Un petit abécédaire d'argot, dictons et mots du Chili, deuxième édition sortie ce mois ci. 


Nous n'imaginions pas ce qui se cachait derrière la porte bleue de notre pension de famille. L'architecture de la maison avec ses nombreux escaliers épousait la colline, l'une des particularité de la ville, construite sur une quarantaine de collines.




La vue depuis la terrasse, la baie, la ville, le port et le Pacifique.


Je tenais beaucoup à ce que ma famille fasse le tour de la baie en bateau.


Sans doute le meilleur moment de notre week-end.


Avant l'ouverture du canal de Panama en 1914, pour passer de l'Atlantique au Pacifique, il n'y avait pas d'autre route que de passer le Horn, la pointe sud du Chili, le cap des tempêtes. Valparaiso était alors un port incontournable. Depuis la ville est en déclin, bien qu'elle soit la deuxième ville du pays et celle où siège le parlement. Elle n'est aussi plus le premier port du pays, une place qu'elle a perdu au profit de San Antonio, un port sans charme, un peu plus au Sud. Valparaiso, la ville qui a la gueule de bois.


Ne pas fumer sur le pétrolier qui alimente un mazout les cargos qui relâchent dans la baie.

Valparaiso est aussi une base navale importante.


Les temps ont changé, il est désormais possible de photographier les navires de guerre. Ce n'était pas encore possible lors de ma première visite à mon arrivée au Chili il y a dix ans.


Les bureaux de la Marine dont la présence importante aide l'économie de la ville.




Bien qu'elles semblent être tombées sous le charme de la ville, cela n'a pas empêcher nos filles Catalina et Violeta de faire des problèmes. Faut dire que la ville, avec tous ses escaliers, ses montées et ses descentes est fatigante pour les enfants comme pour les parents.

La ville mérite souvent son nom d'étape pour le Paradis, comme ici, sur le célèbre cerro Alegre, la colline joyeuse. J'ai beaucoup pensé à mon frère Rémi, grand fan de la ville, qu'il ne manque jamais de visiter lors de ces séjours au Chili.


Les célèbres maisons coins.


Et toujours, des escaliers.


Un arbre impressionnant, place de la Victoire.


Les Trolley, les bus électriques, un moyen de transport non polluant et innovant, un autre symbole de la ville, en service depuis les années 50.


Un araucaria, un pin chilien avec cables électriques et le Pacifique en arrière plan. Cables électriques et océan sont omniprésents.


Enfin le Chili ne serait pas le Chili sans ses tremblements de terre. Qui ont la fâcheuse habitude de secouer nos vacances. Pour le terrible tremblement de terre 8.8 de 2010, la peur de ma vie, nous étions à Pichilemu proche de l'épicentre. Hier, samedi soir 22 avril, la terre a encore tremblée, épicentre Valparaiso, nous y étions, ça a secoué, six degrés sur l'échelle de Richter. Heureusement pas de destructions ni de victimes à déplorer.

Des bonnes nouvelles de France, avec le premier tour de l'élection et le filou qui cachait bien son jeu éliminé. 

À très bientôt.

lundi 10 avril 2017

¿CACHÁI? Deuxième édition

Deuxième édition de mon livre ¿CACHÁI? T'as compris, t'as pigé, tu connais? Petit abécédaire en français d'argot, dictons et mots du Chili, un diccionario de modismos chilenos para franco parlantes.


Photo que l'on m'a envoyé il y a peu d'une lectrice contente de la première édition.


(dont la publication a été autorisée).

Mon ami Cédric de la Librairie Française du centre de Santiago.


Avec Isidora, sa nouvelle collègue et une bouteille de Calvados envoyée par ma maman.

Costanera Center.


Le plus grand centre commercial d'Amérique du Sud. Dont la construction avait été interrompue pendant la crise. Sa gigantesque tour est souvent comparée à l'oeil de Sauron dans le Seigneur des Anneaux. Elle est en effet le symbole de l'empire du consumérisme au Chili. 

Sa fontaine de lumière.


Et mon livre au rayon des guides de conversation de la grande librairie Antártica.


Vendredi dernier, un important jour d'école pour mes filles.


Début de la Semaine Sainte pour ma fille aînée Catalina avec son rameau, 6 ans, qui est en CP dans un collège de filles et de bonnes soeurs.

Cérémonie plus républicaine pour Violeta, ma fille cadette, 4 ans qui va en moyenne section de maternelle dans le collège public de notre lotissement.


Avec la réception des fournitures scolaires offertes par la mairie.

mercredi 5 avril 2017

Été Indien

C'est l'automne au Chili, mon dixième. L'été indien, il fait frisquet le matin avant le lever du soleil et qu'il se mette à chauffer, et le soir, après qu'il se soit couché. 

Jouant au touriste à Santiago.


Palacio cousiño, fortement ébranlé par le tremblement de terre de 2010, bien rénové.


Réplique du Sacré Coeur de Montmartre.

L'automne, c'est aussi le moment de la cosecha, de la récolte, ici des grenades.


Nouvelle tapisserie pour la chambre de nos filles. Du sur mesures pour notre famille.


Avec un papa né en France, une maman cartographe et pour les cours d'histoire du soir avant de dormir.