samedi 7 mars 2009

Al Sur

Après s'être reposé deux jours à Santiago de notre voyage dans le Nord avec nos parents, je suis retourné travailler trois petits jours dans ma librairie. Rémi en a profité pour aller visiter tout seul Valaparaiso, me laissant inquiet comme un père pour son fils. A son retour, on est parti pour Valdivia, agréable ville universitaire de la région des lacs dans le Sud. On a pu y assister au repas des lions de mer sur le marché...


... et y faire une crosière sur les 7 rivières qui séparent la ville du Pacifique.


Ce qu'il reste d'un canon espagnol sur l'île de Mancera au milieu de l'embouchure de la rivière Valdivia. Le fort San Pedro de Alcántara permettait d'infliger des tirs croisés aux envahisseurs potentiels aves les forts de Corral sur la rive sud et Niebla sur la rive Nord.

Après Valdivia, on a continué de descendre, direction l'île de Chiloé plus au Sud que le Cap de Bonne-Espérance en Afrique, que la pointe sud de l'Australie. A cette latitude seule reste la Tazmanie et la Nouvelle-Zélande. Pendant la traversée, les otaries nageaient avec le Ferry.


L'une des célèbre églises en bois de Chiloé classées au patrimoine mondial de l'Unesco.

Les célèbres Palafitos, maisons sur pilotis de Castro la capitale de l'île. La fameuse Panaméricaine, la route qui traverse les Amériques à partir du Canada se termine à Chiloé. Avec le voyage avec Matt l'année dernière où on l'avait descendu du Pérou jusqu'à Santiago et ce voyage avec mon frère, j'en ai quasi parcouru toute la partie chilienne. A partir de Chiloé, c'est la Route Australe, en terre battue, qui continue jusqu'à l'extrême sud. Au Chili, il ne me reste plus qu'à découvrir la Patagonie, j'espère l'année prochaine...


Rémi en train d'écrire son mystérieux carnet de voyage.


Avec nos parents, on a connu l'endroit le plus sec de la Planète : le désert d'Atacama.
Avec Rémi, on en a aussi connu le plus humide : l'île de Chiloé.
Elle n'a pas failli à sa réputation : on a passé la quasi totalité de notre séjour sous des trombes d'eau. Raison pour laquelle on a décidé de ne pas s'atarder et sur une idée de Rémi de retourner dans la région des lacs, cette fois à Puerto Varas, ville un peu bourge et où l'influence de la colonisation allemande de la région au XIXème siècle peut toujours fortement se sentir.


Puerto Varas, vue sur le lac Llanquihue et le volcan Osorno.


De Puerto Varas, on a marché sur les traces du Che dans Carnets de Voyage, en sautant de lac en lac et en visitant une partie du magnifique parc national (le premier au Chili) Vicente Pérez Rosales.



Los Saltos del Petrohué, de magnifiques cascades.


Et enfin, le lac Todos los Santos, l'un des plus beaux de la région.


Et voilà les vacances sont presque finies. Rémi rentre pour la France lundi dans deux jours le jour alors que je reprendrai le boulot...