dimanche 28 décembre 2008

Santiago du Chili, 25 décembre 2008


lundi 8 décembre 2008

Retour à Valparaiso

Avant le grand rush de la Navidad, je suis retourné me changer les idées le temps d'un WE de deux jours à ma chère Valparaiso que j'avais découvert ma première semaine au Chili du temps où l'on nageait encore dans le bonheur avec Mara et où j'ai passé sans doute mon meilleur premier de l'an (mon premier en été) avec Matt. Cette fois, j'étais en compagnie de Crussyl, Danielo, sa copine Astrid, Michelle, l'ex-encargada de ma librairie, sa fille Tamara et son copain Juan.

L'ascenseur (en réalité, funiculaire) Artilleria et la vue sur le port et la baie de Valpo.

Vue sur les cargos du port depuis le très joli cimetière.

Vue d'un des célèbres "cerros" (colline) de Valpo.

Crussyl et Danielo.

Monument à la gloire du WC.

Pour ceux qui m'ont pas vu depuis longtemps.

Décembre
L'année dernière, je ne comprenais pas pourquoi les gens étaient si stressés et le considéraient comme le pire mois de l'année alors qu'ici, décembre, c'est le plein été. Maintenant que travaille, je le comprends parfaitement. Ici, tout se termine en décembre, l'année scolaire, universitaire et laborale. Les gens sont fatigués. On travaille beaucoup plus qu'en France : des semaines à plus de 40 heures, souvent plus de 50 et seulement 3 semaines de vacances et non pas 5. A la fatigue, s'ajoute une chaleur comparable à la canicule d' il y a quelques années en France. Dans mon cas, en plus, c'est le mois où l'on travaille le plus. Les ventes ont déjà doublées dans ma librairie, elles s'apprètent à tripler avant de quadrupler les derniers jours avant Noël. On a de plus en plus de clients imbuvables. Les gens, moi compris, sont plus facilement irritables. Tout se détend après le nouvel an qui marque le début des vacances d' été. 

J'attends avec impatience les miennes, en février, où si tout va bien, mes parents et mon frère devraient venir me visiter, après plus d'un an sans nous voir autrement que par webcam. 

Les résultats du concours Santiago en 100 palabras sont tombés et à ma grande décepcion, je ne figurais pas parmis les gagnant comme j'en avais l'espoir. J'espère bien le retenter l'année prochaine. Moi, qui m'était promis de me lancer dans la rédaction d'un livre si je gagnais, j'ai donc du repousser ce grand projet de même que mes projets journalisitiques en raison d'une fatigue maintenant chronique. 

La vie est plus dure dans le second monde mais malgré tout, je continue de  préférer le Chili à mon pays, pour son climat, le meilleur du monde à Santiago, ses habitants même si Gabi avait raison, les Chiliennes sont bien chiantes, sa bouffe même si je ne mange bien plus qu'en de rares occasions comme le bon poisson d'hier sur le port de Valpo. 

Sur ce, j'espère que tout baigne pour vous, suerte pour affronter l'hiver et pour acheter vos cadeaux en ces temps de crise, moi je me suis déjà occupé des miens qui voguent pour la France.  

¡Suerte para todos! 
Vous commencez à sérieusement me manquer mais pour me voir, il faut venir me voir.
¡Un abrazo! 
Corentin

PS Félicitations à mon p'tit Lulu pour le Capa même si ça ne m'étonne pas.