mardi 5 février 2013

Séssion photo & Week-end à la playa

Bonjour à tous! J'espère que vous avez bien commencez l'année. Ici, à Santiago du Chili, c'est l'été, il fait chaud, très chaud. J'aime beaucoup mon nouveau travail, toujours comme libraire, à la librairie Antártica, la plus grande du Chili. J'ai été nommé numéro 3, ce qui, en cette période de vacances, me vaut de remplacer mes chefs, avec des horaires chargés, de 10 h du matin à 22 h (mais avec 3 jours de congés par semaine en compensation) et le poids des responsabilités en plus. J'ai travaillé une semaine de 70 heures, deux fois les 35 h françaises. Je ne vois pas beaucoup ma famille et ma fille ainée Catalina est parfois en colère contre son papa y su trabajo de los libros. Teresita a inscrit notre fille cadette, notre petite Violeta à un casting pour une page internet chilienne qui montre des vidéos pour conseiller les mamans novices sur comment changer une couche, couper les ongles (on connaît un grand-père pour qui le tutorial n'aurait pas été inutile) ou laver le nez de leur bébé. Et surprise! Violeta a seulement un mois a remporté son premier casting. La voilà déjà filmée, publiée sur You Tube et sur Facemama.com, la page internet des mamans chiliennes. Pas de salaire en argent, mais une séssion photo de notre famille avec une photographe professionnelle. Je ne résiste pas à publier mes photos préférées sur ce blog, les voici :




















Je ne suis pas payé plus pour le remplacement de mes chefs, mais j'ai des jours de congés en plus. J'en ai profité le week-end dernier pour aller trois jours à la plage en famille. Nous étions invité par Loreto, la meilleure amie de Teresita (témoin à notre mariage avec mon frère Rémi) dans une maison louée par sa maman. C'était une grande et agréable maison avec un salon immense et quatre chambres que nous partagions avec Loreto, son fils Simon (avec qui je joue souvent aux jeux de société), sa maman, sa soeur, ses deux enfants, Daniela, une autre amie de la fac de Tere et Lore, et sa fille Martina. Ça m'a rappelé les vacances dans notre maison de famille de l'île de Ré. Je n'étais pas très motivé pour prendre des photos. Je n'ai donc pas la photo de groupe traditionnelle. Nous sommes allés tous les jours à la plage, El Canelo, sans doute la plus belle du littoral central, les plages les plus près de la capitale. Pour y accéder, il fallait traverser un forêt de pins. L'eau était turquoise, un autre petit coin de paradis terrestre.


Catalina avait déjà vu la mer, mais elle a dû oublier. C'était donc comme si c'était la première fois pour elle. Quand elle a vu cette piscine géante, elle a descendu la dune en courant. Il a fallu lui enfiler son maillot de bain vitesse et elle s'est précipitée vers le Pacifique qui n'a de pacifique que le nom où elle a manqué d'être aspirée par une vague. Heureusement son papa veillait au grain et a pu éviter qu'elle soit traumatisée. C'est donc avec le sable que Catalina a préféré jouer. Je me suis baigné tous les jours, mais qu'est ce qu'elle est fraîche sous les latitudes australes. J'avais l'impression d'être transpercer par des aiguilles. Une anedocte qui m'a beaucoup plu et amusé. Au Chili quand un enfant se perd sur la plage. Il est conduit à la tour des nageurs sauveteurs. Jusque-là rien de très original. Mais alors qu'il est hissé au sommet de la tour, toute la plage se met à applaudir. Le but étant de signaler aux parents étourdis que leur enfant s'est perdu (les parents peuvent s'être endormis sur leurs serviette). Plus le temps passe, plus les applaudissements se font insistants. Et si, il s'éternise, la plage commence à crier ¡Huevón, huevón! ¡Huevón, huevón! ¡Hueón, hueón, hueón, hueón! (Huevón signifie couillon en chilien). Quand l'enfant est récupérer par ses parents, c'est l'euphorie. Moi qui raffole de tout ce qui est un peu folklo, j'ai eu la "chance" d'assister en une après-midi à trois séances d'applaudissements. Mais avec Teresita, nous avons pris toutes les précautions pour ne pas nous faire applaudir (et encore moins nous faire traîter de couillons par toute une plage, noire de monde en pleine saison).


Le vendredi était nuageux. Il paraît que tout le mois de janvier a été couvert sur la côte. Ça aussi, ça m'a rappelé nos dernières vavances à l'île de Ré. Mais le samedi, plus un nuage, le ciel était bleu.


Et le soleil tapait fort. Notre amie Daniela a oublié que nous étions sous le trou de la couche d'ozone, et a terminé écrevisse. C'était février qui commençait. Février au Chili c'est l'équivalent du mois d'août en France, c'est là que le plus de gens prennent leurs vacances d'été. La capitale est désertée, beaucoup de boutiques ont leur store baissé. Ce qui change, c'est le climat. Depuis samedi, c'est la canicule (sauf qu'ici c'est tous les ans). Nous avons terminé notre week-end par le traditionnel barbecue, étant le seul homme de la maison, c'est moi qui m'en suis occupé. Heureusement, avec plus de 5 ans maintenant au Chili, je commence à connaître mon affaire (les Uruguayens, Argentins et Chiliens sont les rois du barbeuk). Nous sommes rentrés le dimanche matin à Santiago pour éviter les bouchons, c'était le week-end où les janvietistes et les les févriétistes permutaient. C'était un peu dur de reprendre le boulot après trois jours de vraies vacances. Mais après avoir remplacé mon chef Humberto en janvier, je reprennais aujourd'hui mardi l'horaire de Gabriel son second (que je vais remplacer jusqu'à la fin du mois) et je commençais par un jour de congé supplémentaire. Demain, c'est le retour de mon frère Rémi et sa copine Alice qui reviennent à Santiago après leurs pérégrinations dans le Sud du Chili. Je les attend avec impatience. À bientôt pour d'autres nouvelles.