dimanche 18 juillet 2010

Un super week-end

Comme toujours, j'attendais avec impatience mon week-end libre. Je travaille un week-end sur deux mais j'ai tous mes lundis de libre donc, deux fois par mois, j'ai un week-end de 3 jours, bien agréable, des minis vacances qui permettent de se deconnecter complètement du boulot. On a beaucoup de travail à la librairie en ce moment : les dévolutions, les livres nous sont prêtés par les éditoriaux et plusieurs fois chaque année on doit les rendre, il faut les chercher partout dans la librairie, ça plus les livres qui arrivent, on était surchargé. J'étais donc encore plus impatient que d'habitude d'avoir mon week-end. Tellement impatient, que je n'ai pas attendu le vendredi pour me sentir en week-end. Dès le jeudi soir, je retrouvais Martin, un autre Français qui vit à Santiago avec qui on a des amis en commun, Fred et Yoël, mes potes d'Histoire à la Sorbonne. On en a profité pour faire la tournée des bars du centre de Santiago, El Nave Tierra,
puis El Diablito. Tout ça c'est fini à 3 heure du matin et ça m'a valu une méchante geule de bois le vendredi, un jour férié au Chili, la Virgen del Carmen, mais pas pour moi et mon maldito mall. Martin rentre en France jeudi prochain, c'est dommage que l'on se soit connu seulement sur la fin de son long séjour au Chili. Il donne des cours de français à des Chiliens, il devrait me laisser quelques-uns de ses élèves et sans doute aussi son vélo pour pouvoir de nouveau monter la fameuse colline San Cristobal où j'ai passer tout mon samedi à un barbecue pour fêter l'anniversaire de Loreto, une des meilleures amies de ma Teresita. Ici, c'est l'hiver, le thermomètre descend même parfois en dessous de zéro, surtout la nuit et tôt le matin mais heureusement, on continue de voir pratiquement tous les jours le soleil ce qui fait que c'est sans aucun doute le meilleur hiver de toute ma vie (les 6 mois de grossesse de ma Teresita y sont sans doute aussi pour beaucoup) et ça nous permet donc de continuer de nous réunir entre amis pour faire des barbecues, l'une des passions des Chiliens pendant leur temps libre.

Los Niños, de gauche à droite : votre Coco, Sergio, Claudio, Juan Pi (Juan Pablo) et el Zorro (un autre Claudio), je suis devenu bien pote avec les deux derniers ces derniers temps, on se retrouve chez moi pour refaire la coupe du monde avec la Playstation III, le cadeau de mes amis français pour mes 30 ans. Et, las Niñas :

Ma Teresita, son amie Loreto, la cumpleañera, la China et la Vero.




El Piolo (Gabriel), un grand pote de ma Teresita et son amie Loreto arrivé pour le dessert ce jour-là après son déjeuner familial.

Le dimanche, hier, retour al pueblo artesanal Los Dominincos, pour une nouvelle fois acheter des cadeaux pour la France, pour le mariage de ma cousine Annabelle et Fix, le 11 septembre (où l'on ne pourra pas être présents pour cause de guagua) et pour l'anniversaire de ma maman le 12 août. Cadeaux que l'on va envoyé avec mon grand ami chilien Cédric qui va passer tout le mois d'août en France, je compte sur vous pour bien le recevoir. Une fois, nos cadeaux achetés, on s'est offert un déjeuner en amoureux hivernal austral en terrasse!

Une délicieuse chorillana, encore une spécialité chilienne bien calorique : des frites récouvertes de lamelles de boeuf, de chorizos, d'oignons frits et d'un oeuf sur le plat, le tout acompagné d'une laitue (une de nos grandes passions avec Teresita) et d'un délicieux pebre, autre spécialité chilienne, presque toujours servi en acompagnement ici qui fait les délices de mon papa : des tomates et des oignons blancs coupés en petits dés, le tout salé et mélangé avec de la coriandre fraîche, un peu d'huile, chacun l'assaisonne à son goût et voilà le travail, rien de bien compliqué mais c'est super bon!

jeudi 1 juillet 2010

¡Viva Chile!

Bonjour à tous! Le plan c'était de fêter mes 30 ans à Paris après le premier match de l'équipe de France (le moment le plus enuyeux de nos superbes vacances en France, heureusement qu'on a bien fait la fête après) et d'être de retour au Chili pour le premier match de "La Roja". Et ça valait le coup. Le Chili n'avait pas gagné un match en coupe du monde depuis 1962. Après la victoire sur le Honduras c'était la folie dans la rue en allant au travail. J'ai énormément regretté de ne pas avoir avec moi mon tout nouveau appareil photo offert par mes parents pour immortaliser l'évènement. Les gens étaient sur les toits des bus avec leurs drapeaux alors qu'ils roulaient. J'était content de la joie des Chiliens mais j'ai quand même pensé que c'était dangereux. D'ailleurs, ça n'a pas manqué, un type est tombé du toit d'un bus et est dans le coma... Chili-Suisse, la même . 1-0 pour le Chili. Défaite 2-0 face à l'Espagne (parmi les favoris du mondial) mais juste après le match, je me connecte à internet pour me rendre compte que enfin, j'ai reçu la résidence définitive que j'attendais avec impatience depuis plus de deux ans : je peux maintenant rester au Chili jusqu'à ma mort si je le souhaite, ma présence ici n'est plus liée à la Librairie Française (avant mon visa dépendait de mon contrat de travail), nous allons pouvoir nous marrier avec Teresita avant la naissance du bébé (ce qui était très important pour ma belle-mère), inscrire notre "guagua"(bébé) sur le livret de famille à sa naissance, j'ai maintenant tous les mêmes droits qu'un Chilien sauf le droit de vote (dans 3 ans la nationalité, je devrais pouvoir voter pour, j'espère le retour de Michelle Bachelet). Tout ça m'a fait oublier la déception de la défaite face à l'Espagne et puis on était quand même qualifiés pour les 8èmes mais face au... Brésil ce qu'on redoutait, le Brésil met une moyenne de 3 buts par match au Chili sur les 10 dernières années, ça n'a pas manqué : 3-0 pour le Brésil.

Barbecue à la mi-temps, quand on était mené 2-0 par le Brésil avec les amis de la Tere avec qui je suis de plus en plus pote (surtout depuis que je suis revenu de France avec la géniale Playstation 3, le cadeau de mes 30 ans de mes amis en France).

Après les 3 buts habituels du Brésil contre le Chili, il ne nous restait plus qu'à chanter pour oublier...

Mais bon la vie continue : hier échographie de contrôle des 5 mois de grossesse de Teresita. On voulait la faire en 3 dimensions mais il paraît que la guagua est encore trop petite (30 centimètres et 500 grammes quand même), ça sera pour la prochaine. Aujourd'hui, j'ai été chercher ma fameuse résidence définitive. J'ai terminé mes démarches juste à temps pour aller aplaudir les joueurs de la sélection aux balcons de la Moneda, le palais présidentiel, j'habite juste à côté, aceuillis comme des héros. J'enrage une nouvelle fois de ne pas avoir eu mon appareil photo, ça aurait fait des photos magnifiques pour le blog. Aujourd'hui, on a un grand soleil et il fait même chaud après une semaine de vague de froid polaire. C'est quand même autre chose que la calamiteuse équipe de France, la pire du mondial. Ici, on prie pour que Bielsa, l'entraineur argentin de l'équipe du Chili avec qui on a terminé second des éliminatoires sud-américains, les plus difficiles, derrière le Brésil (mais devant l'Argentine!) ne nous abandonne pas pour 2014 et le Chili champion du monde du prochain mondial au Brésil où l'on pense aller en famille avec Teresita et notre guagua, 2014, l'année où j'espère aussi pouvoir voter pour Michelle Bachelet présidente de nouveau. En attendant, j'espère que le Brésil qui nous a éliminé ne gagne pas cette coupe du monde, il en déjà gagné suffisament... Désolé pour les fautes, billet écrit rapidos avant de partir au boulot, un abrazo gigantesco para todos et à bientôt pour d'autres nouvelles.