Depuis la naissance de Catalina, ce blog est devenu un album photo à la gloire de notre petite fille qui grandit avec basiquement des photos de ce type :
Catalina, un samedi après-midi au parc, buvant son biberon la main dans la poche, tout dans le style...
Je reprends donc le clavier pour vous raconter les dernières nouvelles de notre petite famille ici au Chili. Nous avons failli ne pas avoir notre avion avec Catalina pour rentrer à Santiago après nos trois semaines en France au mois de février à redécouvrir pour moi et à découvrir pour Catalina l'hiver européen, visiter la famille et les amis. Ça nous a fait très plaisir de vous revoir. Air France avait eu recours à cette détestable pratique commerciale du surbooking, nous n'avions donc plus de place dans l'avion quand nous sommes arrivés à l'aéroport. Il fallait avoir confirmer sur internet pour embarquer. Ce qui n'est pas possible quand l'on voyage avec un bébé, on ne peut s'enregistrer qu'au dernier moment. Devant la validité de mon argument, on nous a finalement trouvé une place mais une seule dans un avion plein à craquer. Pas super confort les 14 heures d'avion avec Catalina et ses 12 kilos sur les genoux. Pour éviter l'accident de l'aller (Catalina qui avait secoué ma bouteille de vin rouge sur la voisine), je n'ai pas dîner. À l'arrivée, Catalina était très heureuse de revoir sa maman après les trois semaines de séparation. Et moi, j'étais très content de retrouver ma femme, tellement que l'on se demande si on a alors pas mis en route un petite frère (Santiago) ou une petite soeur pour Catalina. À Santiago, c'était la canicule, je demandais à peine arrivé à Teresita de me couper les cheveux. Nous avons repris notre petite routine. Teresita travaille toujours pour la compagnie des eaux, Aguas Andinas et est sur le point de défendre son mémoire et donc d'enfin terminer ses études de cartographie. Quand moi, je continue depuis le mois de décembre à être homme au foyer et à m'occuper de Catalina. Tant de modernité n'est pas du goût de tout le monde et certains s'énervent de cette situation. Moi, par contre j'en profite pour réaliser un projet qui me tenait à coeur depuis longtemps, me mettre à écrire. J'avais enmmené mes premiers textes à Paris et ils ont plutôt plu à mes parents et à mon frère, ainsi qu'à la directrice des ateliers d'écritures de ma mère. Du coup, je continue. Nous avons eu un nouveau tremblement de terre 7.2 sur l'échelle de Richter. L'épicentre était le même que la dernière fois (en février 2010), Concepción dans le centre sud du pays. Notre immeuble a encore pas mal swingé, nous avons eu peur, pas Catalina qui elle était toute contente, mais beaucoup moins que la dernière fois. Les gens de Concepción eux doivent commencer à en avoir sacrément raz-le-bol de ces répliques qui n'en finissent plus. Voilà pour les dernières nouvelles, hier, avec mon ami Cédric, comme les grands enfant que nous sommes, nous avons passé la journée à la FIDAE, la Feria Internacional Del Aire y el Espacio. Voici donc pour ceux qui partagent cet intérêt :
Avec Cédric devant un PBI Catalina, l'hydravion mythique de la seconde guerre mondiale. Quand j'étais enfant, j'aimais déjà bien ce nom de Catalina (un avion a donc du jouer inconsciement dans le choix du prénom de ma fille).
Un avion de transport Hercule AC 130.
Un CHU Bell, le célèbre hélicoptère de la guerre du Vietnâm.
Visite d'un tank Léopard, première fois de ma vie que je me suis senti claustrophobe.
Cristián, un ami avocat de Cédric qui nous accompagnait à la FIDAE.
Et enfin un Spartan, le concurrent italien de l'Hercule, ce qui nous a le plus plu, car il a réalisé un véritable show aérien dans le ciel avec loopings et tout le toutim, nous ne pensions pas que cela était possible pour un avion de transport.
Voilà, j'espère que tout le monde va bien. Votez utile, votez Hollande! La semaine prochaine, nous partons pour une semaine de vacances sur l'île de Chiloé (l'endroit le plus humide de la planète), Teresita n'a pas pris de vacances depuis notre mois d'août en Europe, il y aura très certainement un nouvau post à notre retour. Un abrazo grande para todos
