jeudi 29 novembre 2012

Naissance de Violeta

Hier, mercredi 28 novembre, on commençait à piaffer d'impatience pour que naisse notre deuxième fille, la petite Violeta. Histoire de provoquer l'accouchement, Teresita est venue en marchant me chercher au travail (Catalina était avec sa grand-mère Francisca), et nous avons pris le métro où nous avons descendu et monté des escaliers pour provoquer les contractions et nous rendre chez nos amis Guillaume et Chicho (Alicia) qui vivent au 4ème étage sans ascenseur. C'était l'anniversaire de Guille qui fêtait ses 28 ans.


C'est lui qui a pris cette photo de Chicho avec Teresita et moi. J'ai encore mon uniforme d'été du travail, mon polo de la Librairie Antartica. Le plan de Teresita a fonctionné à merveille. Les contractions ont été de plus en plus rapprochées et de plus en plus fortes et  nous avons à peine eu le temps d'avaler deux parts d'un excelent gateau aux noix au chocolat que nous prenions un taxi directement pour la clinique. Par chance, l'anesthésite était disponible et a pu immédiatement soulager Teresita, mais en chargeant un peu la dose ce qui l'a mis  un peu trop dans les vappes. Elle n'était pas à jeun et a eu la nausée et beaucoup de mal à respirer. Tout a été très vite. En moins de 3 heures, jeudi 29 novembre à deux heures du matin, à la date du terme et avec beaucoup de ponctualité, Violeta est née. Je prenais ma deuxième fille dans les bras en réalisant, après en avoir douté pendant toute la grossesse de Teresita, que je l'aimais autant que Catalina la première. Rassuré après avoir vu ma femme reprendre un peu ses couleurs, je suis rentré à la maison envoyer des mails pour anoncer la nouvelle avant de dormir quelques heures. Moi qui n'avait pas reçu un mail depuis un bout de temps, j'avais plus d'une vingtaine de réponses au réveil. Il faut faire un enfant pour que les gens vous écrivent. Presque tous demandaient des photos. Je suis retourné à la clinique cette après-midi en vélo et avec l'appareil photo en poche. C'est Catalina


qui a découvert en avant-première les photos de sa petite soeur Violeta.






samedi 17 novembre 2012

Anniversaires

Ça a été le mois des anniversaires ! Le 21 octobre, je fêtais les 5 ans de mon arrivée à Santiago du Chili. Certains trouvent que ça n'est pas beaucoup, moi, je considère que ça commence à faire. Le week-end du 27, nous étions invité à l'anniversaire des 3 ans de Florencia.

 La fille de mi compadre Carlos ici dans les bras de Susana sa maman. Et il y avait beaucoup de petits.


 C'était une fête comme pour les grands, mais pour les petits. À un moment, notre fille Catalina a entendu le début de sa chanson caballito blanco, petit cheval blanc  et s'est précipité à l'intérieur pour aller danser comme le font les grands quand ils reconnaissent un air qu'ils apprécient.

 Florencia, la fille de Carlos et Susana et notre Catalina sont devenus copines.

 Et il y avait même un tobogan dans le patio de la maison de Carlos, Susana et Florencia où les petis se sont regalés tout l'après-midi.


5 jours plus tard, le 31 octobre, c'était au tour de Catalina de fêter ses 2 ans. Son anniversaire a commencé quand elle a reçu une lettre de France de ses coparrains Lucas et Fred que Catalina serrait contre son coeur.

 J'en profite pour les remercier ici de ce gentil geste. Puis, on a ouvert le colis envoyé pour l'occasion par mes parents. Catalina a beaucoup aimé les légos offerts par ses grands-parents et elle construit avec l'aide de son papa châteaux, maisons, murs, tours et escaliers. Et nous lisons les livres envoyés par mon frère Rémi, qui est son oncle et son parrain, on aime bien l'histoire de petite ouistitite. La grande fête était le lendemain,  le 1er novembre, le jour de la Toussaint parce que c'est férié, c'était plus facile de venir pour les invités. C'était un autre anniversaire de niños.


Ici c'est l'été et les enfants ont beaucoup apprécié l'ouverture de la piscine de notre immeuble.

 J'aime beaucoup cette photo de Kiara, la fille ainée de notre copine Anaïs et d'Emilio le fils de mes amis Javier et Cati. Kiara et Emilio s'étaient rencontrés pour la première fois au babyshower, la fête que nous avions donné avant la naissance de Catalina il y a donc un peu plus de deux ans, ils s'étaient déjà bien entendus, et là aussi, ils avaient discuté au bord de la piscine.


 Après avoir laborieusement soufflé les bougies, Catalina a reçu encore de nombreux cadeaux.

Après tous ces anniversaires de petits, il était temps de fêter un anniversaire de grands, celui d'Humberto, le chef de ma nouvelle librairie. Pour l'occasion mes anciens et nouveaux collègues étaient réunis.

 Coco, ex Librairie Française et maintenant Librería Antartica, mes amis Cédric et Danielo qui sont restés à la Francesa y mis nuevos compadres, Carlos y Humberto el gigante (qui a bien fait peur à Catalina la première fois qu'il est venu à la maison).

 Cédric, Astrid, la femme de Danielo, Danielo, Humberto, Susana, Dora, Carola, la polola d'Humberto et Coco (sans ses femmes laissées à la maison).

 Photo de la tour qui surplombe le nouveau centre commercial où je travaille. Elle avait été le symbole de la crise en Amérique du Sud car sa construction avait été gelée, elle n'est toujours pas terminée.

Catalina adore prendre le métro.

 Surtout pour aller au parc, une habitude que nous avons prise les week-ends où je ne travaille pas.

 C'est difficile de la convaincre de rentrer à la maison.

 Catalina avec la petite robe offerte pour son anniversaire par Humberto et Carola.

Et Violeta, dans le ventre de sa maman, décoré par Catalina.

C'est pour bientôt! Moins de deux semaines. La date supposée est le 29 novembre, mais l'on pense que ça sera avant, les paris sont ouverts. À très bientôt pour d'autres nouvelles.

jeudi 20 septembre 2012

Dieciocho

El Dieiciocho, le 18 spetembre, c'est la fête nationale du Chili et on la fête beaucoup plus que le 14 juillet en France. Cette année, le 18 tombait un mardi (le 19 aussi est férié, c'est le jour du défilé militaire) et tout le pays a eu au moins 4 jours de vacances (dans mon cas mardi, mercredi, jeudi et vendredi). Pour moi, les festivités ont commencé le lundi soir. La tradition est de célébrer le 18 en famille, entre amis ou entre collègues autour d'un asado (un barbecue). J'avais donc un asado après le boulot, une bien bonne soirée, bien arrosée qui m'a permis de mieux connaître mes nouveaux collègues de mon nouveau travail à la Librairie Antartica, la plus grande de tout le Chili. Comme c'était après la femeture du local, j'ai oublié de prendre mon appareil photo pour imortaliser l'évènement pour ce blog. Le lendemain, j'ai remis ça avec mes collègues, surtout amis de la Librairie Française, sur le toit de notre immeuble. La plupart des immeubles de Santiago ont une piscine et des barbecues sur le toit. Cette fois, je n'ai pas oublié de monter l'appareil.

 Corentin, Teresita, Alberto, su polola, Angelica et Danielo.



Teresita voulait absolument faire un barbecue pour le 18. C'est elle qui a cuisiné tout la journée. On peut voir sur la photo qu'il ne manque plus beaucoup pour la naissance de notre deuxième fille, Violeta (ce sera sans doute Violeta Francisca finalement).

Alberto, ami d'enfance de Cédric, un ami qui travail en pharmacie, né le 12 juin comme moi et Danielo.

Mon ami Cédric et Angélica, une amie colombienne qui travaille avec lui à la Librairie Française du centre. Cédric l'héberge chez lui. Les deux compères sont inséparables. En septembre, c'est comme le mois d'avril en France, avril ne te découvre pas d'un fil, mai fait ce qu'il te plait. Et quand le soleil se cachait derrière un nuage et que le vent souffalit ce jour-là, ça caillait au 28ème étage de notre immeuble. D'ailleurs, on est plusieurs à avoir pris un peu froid sur le toit.

Comme Astrid, la femme de Danielo qu'on aperçoit au fond qui couvait une vilaine grippe. Alors qu'on passait à table, nous avons été rejoins par Elisabeth une amie française qui travaillait aussi à la Librairie Française. Elle recevait sa maman et el pololo de sa mère venus voir comment était sa vie au Chili (comme l'ont déjà fait mes parents et mon frère à déjà deux reprises, sans doute bientôt trois).

Éric, le copain de la mère d'Elisabeth, Coco, Angelica, Nico el pololo d'Elisabeth, sa maman et la polola d'Alberto. On aperçoit une petite tête au fond, C'est Sebastian, celui qui nous a présenté Terisita et moi qui nous a rejoins pour le déssert avec sa femme Catalina et leur petite fille Naira, bien malade aussi ce jour-là, décidément au printemps au Chili, on a vite fait de prendre un coup de froid. Éric et la maman d'Elisabeth semblaient très contents de leur séjour au Chili qu'ils ont d'ailleurs terminé par notre barbecue. Ils repartaient avec l'envie de revenir. Alors que l'on redescendait dans notre appartement prendre le café et manger une part de tarte, nous y avons retrouvé notre petite Catalina.

Laissée en bas aux bons soins de su abuela (grand-mère) Francisca pour ne pas prendre froid. Catalina était ravie de faire son intéressante au milieu de tous nos amis. Pour terminer la journée, Loreto, la meilleure amie de Teresita et son copain Claudio ont sonné à la porte pour un dernier verre et manger un morceau pour le dîner. Papa (dont l'anniversaire est le 17 septembre comme Francisca ma belle-mère), nous avons beaucoup pensé à toi, mais comme tu étais en vacances, nous n'avons pas pu communiquer. Un abrazo para todos et à bientôt.

lundi 10 septembre 2012

Septiembre


Bonjour à tous! Quelques photos de la familia.
De notre petite Catalina qui aime s'asseoir sur les fauteuils de la maison.




 Voilà maintenant deux semaines que j'ai commencé mon nouveau travail, toujours en librairie, mais plus de livres en français, seulement de l'espagnol et un peu d'anglais à la Libreria Antartica du nouveau mall Costanera Center, le plus grand centre commercial d'Amérique du Sud. C'est beaucoup plus près de chez moi et accessible en métro, j'ai divisé par deux mon temps de transport pour aller au boulot. C'est une grande librairie et on a pas le temps de s'ennuyer entre le rangement et la vente. Je m'entends bien avec mes nouveaux collègues et je suis très content de mon nouveau travail, seul hic, un mal de dos qui est venu s'ajouter à tous les maux dont je souffre, imaginaires et réels. Je dois porter un uniforme, la photo est floue, mais ça vous donne une idée.


 Moments de joie partagée en famille.


 La mamá (la Violeta dans son ventre), la Cata y su mejor amigo osito (petit ours) y el papá.



 Septembre c'est le mois de la fête nationale du Chili (le 18). On a commencé les festivités samedi dernier à la crèche de Catalina où elle était déguisée en vêtement traditionnel de l'île de Pâques (qui appartient au Chili je vous le rappelle).





Catalina avec su abuela (grand-mère) Francisca.



À bientôt pour d'autres nouvelles. ¡Un abrazo grande para todos!

mercredi 15 août 2012

Brasil

Les compagnies aériennes ne laissent pas voyager les femmes enceintes à partir du septième mois de grossesse. Teresita étant enceinte de six mois de Violeta notre deuxième petite fille. Le mois d'août était notre dernier créneau pour voyager avant une année qui s'annonce heureuse mais aussi diffcile avec deux bébés, Violeta donc, une nouvelle née et notre petite Catalina qui aura déjà fêté ses deux ans pour la naissance de sa petite soeur. Ça fait des mois que Teresita me réclamait ces vacances. J'ai repoussé au maximum les limites de sa patience en raison de mon avenir professionnel incertain à la Librairie Française de Santiago où je suis retourné travaillé après neuf mois à m'occuper de Catalina et me préoccuper de ma santé. La boutique devait fermer à la fin du mois puis finalement en début d'année prochaine, elle ferme finalement au tout début septembre et je suis censé commencer à travailler pour la concurrence la semaine prochaine. C'était donc bien le bon timing pour partir quelques jours en vacances. Il a été question que nous allions voir la famille et les amis en France mais c'était trop dans l'improvisation et ce n'était finalement pas le bon moment. Teresita rêvait d'aller se reposer quelques jours sur les plus belles plages du Brésil, un pays qui n'était pas dans mes priorités à l'heure de voyager pour plusieurs raisons, la langue, le Portugais quand pratiquement tout le reste du continent sud américain parle l'espagnol (à l'exception de la Guyane), l'insécurité qui me faisait un peu peur et puis surtout l'éternelle joie de vivre des Brésiliens que je trouvais agaçante. Mais je dois dire que Teresita à qui j'avais laissé pratiquement toute l'organisation de ces mini-vacances à sacrément bien choisi notre destination.


Buzios, une presqu'île au Nord de Rio de Janeiro où nous sommes arrivés après une journée de voyage, connue pour la beauté de ses adorables poussadas, ses auberges toutes plus mignones les unes que les autres, sa tranquilité (hors saison parce qu'en été c'est la folie), sa sécurité, avec la présence discrète de la police, de vigiles et de caméras de surveillances bien dissumulées dans une végétation luxuriante pour que les touristes puissent profiter de leurs vacances en tout sérénité. Pour pouvoir nous retrouver un peu Teresita et moi sans une petite personne entre nous deux, nous avions laissé Catalina avec su abuela Francisca. Le premier jour Teresita s'est réveillée une heure plus tôt que notre réveil habituel à Santiago, je n'étais pas très content pour un premier jour de vacances, mais la beauté du lieu ma vite fait oublier ce réveil aux aurores.


Avant de devenir un haut lieu touristique, Buzios était un petit port de pêche.


C'est Brigitte Bardot qui l'a découvert, on peut aujourd'hui voir sa statue (avec qui tout le monde pose, mais pas nous) sur la promenade romantique qui longe la mer. Buzios étant une presqu'île, la mer est calme et plus chaude sur les plages du Nord, tandis qu'elle est plus fraîche et agitée sur les plages du Sud qui donnent sur l'Atlantique et qui sont propices à la pratique du surf. Alors qu'il n'y a pas si longtemps j'aurais passé mon temps à attendre une bonne vague, les temps ont changé et nous nous sommes contentés des plages tranquilles du Nord.

 

 

Quand on a la flemme de marcher pour aller à la plage, on peut opter pour prendre un bateau taxi. Ça nous a rappelé notre voyage de noce à Venise il y a un an.

 

Mais l'Atlantique ça secoue un peu plus que la lagune et Teresita n'était pas très rassurée.

Tous les jours des excursions en bateau partent du port pour faire le tour des plus belles plages. Nous ne l'avons pas fait, mais nous avons observé amusés le spectacle depuis la plage. C'est la fête à bord avec la musique à fond.


Et il y a même un tobogan à l'arrière du bateau.

Je n'avais jamais vu ça.


Chaque jour, nous découvrons une nouvelle plage.


Les Brésiliens mangent et boivent sur la plage. Teresita s'est régalée de piña coladas sans alcool pendant tout notre court séjour et le dernier jour nous mangions des brochettes de poulets.


Terezinha, Teresita en portugais.


Les saisons sont inversées dans l'hémisphère sud et c'est donc l'hiver pour nous en Amérique du Sud. C'est incroyable de pouvoir se baigner en plein milieu de l'hiver. L'eau était à la température de la Méditerranée.


Buzios m'a fait penser à un mélange de Quiberon en Bretagne, pour sa presqu'île avec la mer fraîche et agitée d'un côté, calme et plus chaude de l'autre et pour la beauté de la nature, avec l'île de Ré pour les normes qui interdisent la construction d'immeubles par exemple. Les petites ruelles de Buzios étaient pavées et fleuries ce qui rappellait un peu l'île. Enfin, Buzios nous a aussi rappelé la Corse pour la température de l'eau, le soleil et son côté petit paradis terrestre. Mes parents y sont en ce moment, nous avons pensé à eux, surtout à ma maman dont c'était l'anniversaire le 12 août.


Le soleil se couche à l'Ouest donc, en théorie, pas de soleil qui se couche sur l'océan pour les Brésiliens et les Argentins (qui doivent donc aussi bronzer dos à la mer). Mais, ce n'était pas le cas pour nous, qui étions situés au Nord-Ouest de la presque île et voyions donc le soleil se coucher quand même au-dessus de la mer. En hiver, le soleil se couchait tôt. Il faisait plus beau et chaud qu'en plein été en France, je comprends mieux maintenant l'éternelle joie de vivre des Brésiliens.



L'Auberge de la Langouste, notre charmante posada.


Pour une dernière Caïpirinha.

 
 

C'était de magnifiques mini-vacances, mini car seulement cinq jours dont deux dédiés au voyage. Nous avons profité au maximum de nos trois jours pleins sur place. Tous les matins, nous nous régalions au petit déjeuner des délices de la gastronomie brésilienne, de fruits qui n'existent nulle part ailleurs, de gateaux à la noix de coco, accompagnés d'un bon café dont le Brésil est producteur, avant de passer la journée à la plage, chaque jour une différente. Le soir, promenade romantique main dans la main le long de la mer avant d'aller dîner au restaurant. Nous étions complètement hors saison, et pourtant la station était animée, ça doit vraiment être la folie pendant l'été austral. Le retour a été encore plus éprouvant que l'aller, avec un retard au décollage à Rio, et la sensation claustrophobe d'être bloqué dans un avion au stationement pendant une heure et demi et un vol secoué par de nombreuses turbulences qui nous effraient Teresita et moi. Nous sommes arrivés tard chez nous à Santiago. Nous étions content le lendemain matin de retrouver notre petite Catalina après cinq jours de séparation. Pour moi, il fallait reprendre le boulot hier et ça bougeait pas mal avec tous les livres qui sont bradés en raison de la fermeture à la fin du mois. Teresita, elle s'est pris deux jours de vacances de plus. À Santiago, par contre c'est vraiment l'hiver, depuis hier il pleut, il fait froid et toute la famille est malade. Normalement, je termine dimanche à la Librairie Française. J'espère que tout le monde va bien, bonnes vacances à ceux qui sont en vacances. Bon anniversaire maman. Bon retour en France Cécile. À bientôt pour d'autres nouvelles. Je ne me ferais pas autant prier la prochaine fois qu'il faudra aller au Brésil. ¡Un abrazo para todos!