mardi 27 janvier 2009

Janvier

Libre ! Me voila de nouveau célibataire. J'étais fatigué des crises de jalousie, une pathologie chilienne. Mon bracelet rouge anti-jalousie recommandé par mi bruja n'aura pas fonctionné. Mais surtout, je n'étais pas amoureux.

Ce que j'attends avec impatience, se sont mes vacances. Ça fait seulement 10 mois que je travaille. Mais pour un Français habitué aux 35 heures, j'ai fait le calcul, je travaille une semaine de plus par mois qu'en France, en pensant en horaires français, ça ferait donc déjà plus d'un an que je travaille! 

Dans deux semaines, jour pour jour aujourd'hui, mes parents et mon frère attérissent à Santiago de Chile. Je raconte à tout le monde que ça fait un an et demi que je ne les ai pas vu, en fait ça fait seulement 16 mois, n'empêche, je n'aurais jamais passé autant de temps sans voir ma famille. Et ici, beaucoup de Chiliens parlent avec leurs parents, tous les jours, voire plusieurs fois par jours. 

Deux semaines, c'est le temps que mes parents vont rester ici, Rémi reste 15 jours plus. Je sais que ces deux semaines de travail qu'il me reste avant mes vacances vont me paraître une éternité en comparaison avec mes vacances avec mes parents.

À la librairie, on continue de bien vendre avec tous les gens qui achètent leurs bouquins pour la plage. Des 4 mousquetaires, comme nous appelle mon pote Javier, on est plus que deux, la Vivi et Danielo sont délà en vacances. En l'absence du pilote, il fallait un co-pilote. Danielo avait dit à Isabelle qu'il avait tant confiance en Cédric comme en moi pour rester aux manettes de la librairie. L'un comme l'autre, on avait tout les deux autant envie de rester a cargo. C'est finalement Cédric qui a été choisi. Je dois reconnaître que moi aussi, j'ai été un peu jaloux ce jour-là. Je me suis pris une énorme cuite ce soir-là, j'ai dormi moins de 3 heures cette nuit-là, moins de la moitié de ce dont j'ai besoin plus proche de mes 29 ans maintenant et j'ai été au radar toute  la journée au travail le lendemain.

Mon ami, Cédric quand il avait sa moustache de latino (c'est le plus vieux qui a été choisi).

Je sors tous les matins à 8 h de la maison de Danielo, pour prendre ma première micro (mon premier bus), la D17. La rue du paradero (l'arrêt de bus) qui dans ce cas est aussi le terminus est encore une rue en terre bâttue.

Ma D17 descend la precordillera en serpentant puis longe les vignes avant de me déposer à la rotonde Quilin, la ville. C'est là que j'y prend le métro. La ligne 4 que l'on pourrait comparer à celle qui descend de Saint-Denis à Paris. Heureusement avec les grandes vacances, on est un peu moins serrés comme des sardines. Je sors du métro à Bilbao, mon nouveau carrefour stratégique, à quelques cuadras (une cadra = 100 m, la longueur de chaque pâté de maison imposée par les Espagnols pour le plan en quadrilataires de leurs villes coloniales) de la maison des parents de Mara. C'est déjà là, que je faisais ma combination de micros quand j'habitais ma casa de locos. J'y prend une autre micro, la cero-cinco, la 05, qui passe devant chez Cédric (dont j'aime aussi beuacoup la maison) traverse les beaux quartiers résidentiels de Santiago avant de me déposer devant mon mall. Durée du voyage : une heure quand j'ai de la chance, une heure et demi le plus souvent. La même chose, le soir pour rentrer à la maison de Danielo.

J'aime bien cette maison. Il ne me manque plus que d'y passer un mois l'automne prochain pour la connaître les quatre saisons. J'y ai déjà passé juillet l'hiver dernier, le printemps en septembre quand je me suis séparé de Mara et maintenant l'été pour la garder en l'abscence de Danielo mais surtout arroser les plantes :-) et donner à manger et à boire au chien d'Astrid, la copine d eDanielo qui m'en a laissé aussi la garde. Seulement après tout ça, je peux checker désèsprément vos mails qui n'arrivent pas. 

Bon, je vous laisse, encore avec une photo de Pichilemu. C'est Antonin, mon pote de Grenoble, maintenant au Pérou, qui l'a prise.

C'est la Punta de Lobos, la Pointe des Loups, l'un des meilleurs spots de surf de ce merveilleux pays.

J'espère que vous allez tous bien. Encore une fois, je me désèspère de ne pas recevoir de vos nouvelles. Un abrazo gigantesco. El Coco

1 commentaire:

Mara Santibáñez a dit…

Pardon?
Je me demandais pour quoi tu m`aurais envoyé ce mail pour lire ton blog... mmm
je suis pas sure encore si c'est juste ce que tu fasse. Bon, c’est ton problème de toute façon.

Alor, tu ne peux pas dire " crises de jalousie, une pathologie chilienne."
Tu sais très bien que tu as fait tout le possible pour me rendre jalouse et tu n’as pas arrivé. Seulement quand tu l’as mérité vraiment. Donc arrête-toi de parler mal de les chiliennes… En plus, tous les français que j`ai connue ici dit exactement le contraire !
Donc, s.t.p reconnais une fois que tu aime bien le crisse de jalousie et tu aimes surtout le provoquer, simplement pour te faire sentir "spécial"
Bon vacance avec tes parents.
Biz, et merci pour m’avoir invité à voir ton blog.
Mara