dimanche 14 août 2011

Catalina en France

Bonjour à tous! Comme promis aux amis du Chili, j'actualise mon blog pour que vous puissiez suivre nos aventures en France. Le voyage en avion que nous redoutions tant (j'ai eu mal à la tête pendant toute la semaine avant de voyager) à cause du bébé s'est finalement très bien passé grâce à Air France qui nous a prêté un berceau pour Catalina qui a dormi presque tout le vol. C'est nous qui n'avons pas très bien dormi. À peine arrivée à Paris, Catalina a enfin pu connaître ses arrières grands-parents qui n'avaient pas pu venir à notre mariage et à son baptême en février dernier.



Catalina vous fait coucou depuis un square parisien. Les amis français étant tous en vacances, le début de ce séjour est donc 100% famille. Après avoir revus mes parents, mon frère et mes grands-parents, nous allons dîner cher mon oncle Bruno, sa femme Sophie et leurs 7 enfants! en compagnie de mon autre oncle Benoît, sa femme Laetitia et leurs 3 filles (bientôt 4), nous étions donc 17 Riveron! réunis ce soir-là si l'on donne le nom de Riveron à Teresita bien que nous attendions toujours notre livret de famille français auprès de l'ambassade de France à Santiago. Après 3 jours passés à Paris à voir la famille, nous partons pour l'île de Ré en TGV en 1ère classe invités par mes grands-parents rejoindre mes parents qui nous ont devancé pour préparer la maison pour nous y recevoir.

C'est sans doute l'été le plus pourri des 100 dernières années en France (mon grand-père qui a plus de 90 ans n'en a pas connu d'aussi moche), le ciel est le plus souvent gris, il pleut un peu et le soleil fait rarement son apparition. Ce n'est pas un problème pour nous qui vivons à Santiago et qui passons la très grande majorité de l'année sous le soleil et un ciel bleu sans nuage mais nous plaignons les pauvres Français qui n'ont pas vraiment d'été pour leurs vacances. Et ça n'empêche pas Catalina de prendre la pose pour les photos.


Hip-hopera comme son papa.

Il y a un salon du livre au Bois-plage à l'île de Ré.

J'y rencontre un de mes auteurs préférés (recommandé par mon frère, libraire comme moi), Tonino Benaquista à qui j'explique que je lis et vends ses livres au bout du monde à Santiago. Je repars du salon tout content avec l'un de ses livres dédicacé.
 

La pétanque, une spécialité française, qui a bien plu à mes amis chiliens Cédric (qui était en France comme nous au mois d'août l'année dernière) et Danielo.

Teresita ramasse des petits cailloux sur la plage pour confectionner un petit mouton artisanal pour la collection de moutons de ma maman.

Tal palo tal astilla, telle branche, telle tige, tel père, tel fils, mon père et moi, tous les deux avec le T-shirt animales de Chile, le sien offert par Cédric quand il est venu l'année dernière, le mien cette année pour mon anniversaire par mes amis Alejandro et Alejandra. Après tout ce temps passé en famille, nous voyons enfin des amis,

Elsa et Yoël qui viennent nous rejoindre à l'île de Ré et avec qui nous pouvons passer une nuit à faire la fête en laissant Catalina sous la responsabilité de son grand-père, mon papa.

Plus décoratif que bon le mètre de rhum, avec Teresita, nous préférons la Despé, la Desperado, la bière à la tequila qui n'existe pas au Chili. Teresita voudrait l'importer au Chili.

Yoël qui veut beaucoup être papa donne le premier biberon de sa vie.

Mon papa, chocho en chilien, gaga avec sa petite fille. Avant de repartir de l'île de Ré, nous croisons ma tante Isabelle et ses trois enfants. Avant de rentrer sur Paris, nous passons par la Loire pour y voir mon autre grand-mère. 

La abuela Michèle comme l'appelle Teresita, la maman de mon papa, l'autre arrière grand-mère de Catalina. 
 
Aux Léards, la maison de famille du côté de mon père, nous voyons aussi ma tante Catherine, ma tante Sophie et deux de ses enfants, Clément et Agustin avec qui nous avons vu le match de foot amical entre le Chili et la France, heureusement soldé par un match nul 1-1 pour la paix des familles. Au terme de ce véritable marathon familial, Teresita et Catalina ont pu connaître presque la totalité de mes oncles et tantes du côté de mon père (7) et des mes cousins (24). Nous rentrons à Paris pour fêter l'anniversaire de ma mère.

Un dîner cuisiné par Teresita, un lomo salteado, un filet de boeuf sauté, une recette péruvienne bien épicée dont le piment de p*** madre a fait pleurer ma grand-mère. Enfin hier, nous étions à Montmartre, Teresita, Catalina et moi pour nous y faire dessiner un portrait de famille, une spécialité et un souvenir que Teresita voulait absolument ramener au Chili.

Nous sommes redescendus de Montmartre en marchant jusqu'à la Seine.

Une bien longue promenade dans Paris qui vaut aujourd'hui un bon mal de pieds à Teresita alors que nous nous apprêtons à prendre ce soir le train de nuit pour Venise, le cadeau de mariage de mes amis français, notre voyage de noce, sans Catalina qui reste à Paris avec ses grands-parents chochos, de longues promenades romantiques en perspective. À bientôt pour d'autre nouvelles y un gran abrazo para todos.

Aucun commentaire: