lundi 31 mars 2008

J'ai trouvé du travail !

J’ai honte pour les fautes d’orthographe du dernier billet. Mon rendez-vous à la chambre de commerce franco – chilienne n’aurait pas pu mieux marcher. Camila qui m’a fait passer l’entretien m’ a dit qu’elle voyait deux boulots possibles pour moi : la Librairie Française de Santiago et le Petit Journal, le quotidien des Français qui vivent à Santiago. Le surlendemain, la Librairie Française me téléphonait pour me proposer un entretien d’embauche pour l’après-midi. J’en suis sorti avec mon contrat signé. J’attends mon permis de travail pour pouvoir commencer, normalement cette semaine. J’ai appelé Camila pour la remercier d’avoir envoyer mon CV à la librairie. Alors qu’on parlait au téléphone, Mara m’a dit de lui dire que je restais aussi intéressé pour travailler pour le Petit Journal. Camila m’a dit que le Petit Journal était intéressé pour travailler avec moi mais qu’il n’avait pas d’argent pour me payer. J’ai répondu que ça m’intéressait, même bénévolement. L’après-midi, je recevais un nouveau coup de téléphone, cette fois du Petit Journal pour me proposer d’écrire pour eux. Ils n’avaient personne pour s’occuper du sport. Comme je suis un peu le foot ici, j’ai proposé un premier papier sur la Copa Libertadores, le voici :

FOOT - Colo colo bat le Boca juniors

lundi 24 mars 2008

Le match de jeudi dernier, considéré comme à haut risque s’est transformé en une véritable fête avec la victoire inattendue à domicile, 2-0, du club chilien Colo Colo sur le célèbre Boca Juniors. Le petit journal y était !


C’était l’événement sportif de la semaine dernière à Santiago : la rencontre, pour les éliminatoires de la Copa Libertadores (l’équivalent pour l’Amérique du Sud de la Ligue des Champions en Europe), le jeudi 20 mars, au stade Monumental, entre le meilleur club de foot chilien, le Colo Colo et le meilleur argentin, Boca Juniors, actuel tenant du titre. Ce dernier a remporté six fois la coupe et est la deuxième équipe au monde, après Milan, qui cumule le plus de titres internationaux. Bien que Boca était donné favori, le Cacique (le symbole du club est un indien) s’est imposé 2-0 à domicile au terme d’un match qu’il a largement dominé. Le match était considéré comme à haut risque. Plaza italia, les carabiniers interpellaient déjà des "Garras blancas", des griffes blanches, les supporters du Colo Colo connus pour être violents. Aux abords du stade, l’atmosphère était un peu oppressante avec des carabiniers en tenue anti-émeute partout. Les supporters sont fouillés trois fois avant d’accéder aux tribunes. Le stade affichait complet. Les 42.500 places avaient été vendues. Une fois assis, l’ambiance était à la fête. Des feux d’artifice ont été tirés avant le coup d’envoi. Tout le monde chantait, et ce jusqu’au coup de sifflet final. Il n’a pas fallu cinq minutes au jeune Cristòbal Jorquera pour ouvrir la marque d’une superbe reprise de volée.

Explosion

Ce fut l’explosion. Les colocolinos ont assuré le spectacle pendant la première mi-temps avec des chilenitas, des retournés acrobatiques. Au deuxième but, une tête de Gustavo Biscayzacù, les joueurs de Boca ont été abattus, leurs supporteurs qui occupaient à peine 10 % du Monumental faisaient grise mine. Boca semblait se reprendre au début de la deuxième mi-temps, se montrant plus offensif. Le Cacique n’est pas passé loin du 3-0 avec un penalty raté de Gonzalo Fierro, l’auteur du centre du deuxième but.
On attendait beaucoup de Riquelme, la pièce maîtresse de Boca Juniors et de la sélection nationale argentine, mais il a été très loin de son niveau habituel et a dû sortir sur blessure un quart d’heure avant la fin. Et "sans Riquelme, le Boca n’est plus rien" comme expliquait le chauffeur du taxi collectif pour rentrer.
C’est la première défaite des Argentins de la saison. Le Colo se classe deuxième de son groupe et prend une sérieuse option pour accéder à la phase finale de la coupe. La revanche entre Boca et le Colo se jouera le 27 mars prochain, cette fois à Buenos Aires, à suivre à la télévision -sur la chaîne à péage Fox sport premium- donc, à moins de faire le déplacement…
Corentin RIVERON. (www.lepetitjournal.com - Santiago)
lundi 24 mars 2008

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