jeudi 29 décembre 2016

Décembre au Chili

Petit rappel, quand c'est l'hiver dans l'hémisphère nord, c'est l'été dans le sud. Décembre au Chili, c'est vraiment la fin de l'année. Les vacances d'été sont en janvier et février. Les gens sont fatigués par leurs semaines de travail de 45 heures et non pas 35 comme en France, ils n'ont pas encore eu leurs vacances, seulement trois semaines et non pas cinq ou six avec les RTT. C'est aussi, la fin de l'année scolaire qui commence en mars, avec remise des diplomes à l'américaine. Et il faut acheter les cadeaux de Noël et payer les vacances. Tout tombe en même temps. C'est le grand stress. On entend crisser les pneus des automobilistes. La colère, l'insulte, le coup qui part. Les sapins sont en plastique et les pères noël suent à grosses gouttes dans leur costume.


La magie de Noël s'est surtout pour les enfants. Ma fille aînée Catalina, six ans, a de nouveau reçu le prix del mejor rendimiento, du meilleur rendement comme première de sa classe pour sa deuxième année de scolarité en grande section de maternelle, on espère que ça va continuer. L'année prochaine, elle entre en primero básico, le CP, mais elle sait déjà lire.


Violeta sa petite soeur, 4 ans, a reçu le prix de la mejor compañera, de la meilleure camarade de su jardín infantil, de sa crèche. Elle entre en moyenne section et sait déjà presque lire. 




Avec sa trottinette reçue pour son anniversaire.


Voiture à pédales en la plaza, sur la place.


Heureusement, une fois Noël passé, la tension retombe. 2016 touche à sa fin, une année plutôt morose au niveau global, attentats terroristes au Proche Orient et en Europe, guerre en Syrie mais beaucoup plus rose au Chili. Le ralentissement économique et la légère hausse du chômage n'ont pas empêcher le soleil de briller et les gens de consommer, pour Noël, les commerces étaient bondés comme chaque année. Quand on s'intéresse à la politique et qu'on a le coeur à gauche (je ne comprends pas, normalement tout le monde devrait avoir le coeur à gauche), c'est la désolation, mort de Fidel, victoire de Trump, le crépuscule de la gauche tant en France qu'au Chili et retour de la droite annoncé pour l'année prochaine. Moi qui suis d'un naturel optimiste, j'ai de sérieux doutes sur ce que nous réserve 2017. Enfin, bonne année quand même, avec ce qui au final compte le plus, la famille et les amis et à l'année prochaine. Un abrazo grande.

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